Le problème du manque de moyens de transport se pose avec acuité dans la commune d’Ath Leqsar, sise à 21Km au Sud-est de la wilaya de Bouira. En effet, ce sont les habitants de la localité d’Iherqqan, sur les hauteurs du chef-lieu communal, abritant une population avoisinant les 1000 âmes, qui souffrent le plus du manque de transport entre leur village et le chef-lieu communal. La ligne assurant Iherqqan-centre-ville est toujours inexistante. Les villageois se trouvent donc forcés de se rabattre sur le transport scolaire. Durant les temps froids et pluvieux, les choses se compliquent: c’est le calvaire, sans compter les risques encourus sur le double plan, sanitaire et sécuritaire. «Nous n’avons pas d’autre alternative que de solliciter le chauffeur du bus des écoliers», affirme Adel, un habitant de la localité. Certains jeunes de ladite localité attendent de longues heures, en faisant de l’autostop à leurs risques et périls et ce, pour rejoindre leur destination. Par ailleurs, les citoyens d’autres communes, notamment ceux travaillant à la susmentionnée commune, éprouvent beaucoup de peines à se déplacer, a-t-on précisé car le nombre de transporteurs diminue de plus en plus, particulièrement aux environs de 16 heures. Certains usagers du transport, qui se disent pénalisés, se retrouvent contraints de louerdes transporteurs clandestins à un prix onéreux. Il est difficile de trouver un bus assurant la ligne Ath Leksar-Bouira, pour la simple raison que les conducteurs finissent leur journée de travail trop tôt, alors qu’ils devraient l’assurer jusqu’à la tombée de la nuit. Toutefois, lesdits villageois veulent à tout prix demander aux responsables de la commune de leur faciliter l’attribution des lignes de transport dans la localité. Ce problème de lignes perdure depuis plusieurs années. Il est temps que les autorités locales prennent en charge le problème et permettent aux habitants de cette localité et aux travailleurs venant d’autres communes de se déplacer le plus aisément possible.
Aziz.C