Plusieurs cantines du cycle primaire sont fermées après seulement deux à trois semaines de fonctionnement après la reprise des cours durant l’année scolaire 2016/2017. Ces fermetures sont dues au non renouvellement des contrats DAIS des cuisiniers qui y sont affectés et qui ont consommé les trois contrats de deux ans chacun, soit ceux qui ont cumulé six ans de travail dans ce programme du filet social. Ainsi rien que pour les communes de M’chedallah et d’Ahnif, ce sont pas moins de sept cantines scolaires qui ont été déjà fermées, cinq à M’chedallah qui sont celles des écoles primaires Amarene Aissa de la nouvelle ville, Boukrif Hocine à Zouzamen, Lamri Abdellah au chef-lieu de commune, Kechadi Amar et Taghzouti Kaci qui se partagent la même cantine à Raffour. Dans celle d’Ahnif, ce sont les cantines scolaires des écoles primaires Boubi Ali du chef-lieu de commune et celle Rahal Hamadache à Ighrem à connaître le même sort. Il faut s’attendre en toute logique à ce que d’autres cantines soient fermées dans les prochains jours, soit au fur et à mesure que les trois contrats des cuisiniers rémunérés dans ce programme du filet social arrivent à terme pénalisant ainsi des milliers d’écoliers du premier cycle qui se verront contraints de suivre les cours le ventre creux en plein hiver pour ceux habitants loin de leurs écoles et qui sont les plus nombreux. Abordé à ce sujet mercredi dernier, le maire de M’chedallah M. Allouche Mohamed dira qu’il a instruit les directeurs des établissements d’affecter d’autres agents disponibles dans les écoles et procéder à la réouverture des cantines sans délais d’autant plus, ajoutera-t-il, que ces cantines ont été suffisamment approvisionnées en denrées alimentaires. Aussi, faudrait-il d’abord trouver des agents disponibles maitrisant l’art culinaire et diplômés dans cette spécialité. Des connaissances en cuisine sont plus qu’indispensables non seulement pour la préparation et la cuisson des aliments mais aussi en matière d’hygiène car il y va de la santé des écoliers.
Oulaid Soualah