Il n’est plus question pour l’intersyndicale autonome de la fonction publique, regroupant 13 syndicats, de faire marche arrière, jusqu’à prise en charge de leurs revendications. Réunie jeudi dernier au siège national du SNPSP pour évaluer la grève des 17 et 18 octobre derniers, l’intersyndicale autonome de la fonction publique (éducation, santé formation professionnelle, administration publique et quelques secteurs économiques) a décidé de maintenir la grève de deux jours prévue les 24 et 25 du mois en cours. L’intersyndicale de la fonction publique a, lors de cette rencontre, réitéré leur attachement à leur plateforme de revendications contenue dans le préavis de grève, concernant les dossiers de la retraite, du Code du travail et du pouvoir d’achat. Dans un communiqué rendu publique hier, les 13 syndicats des différents secteurs de la fonction publique dénoncent « les atteintes aux libertés syndicales à travers les menaces et les répressions pratiquées à l’encontre des délégués syndicaux et les travailleurs grévistes via des réquisitions illégales, en particulier à l’encontre des représentants du SNPSP traduits en justice et ceux de la SNATEG licenciés illégalement ». Devant cet état de fait, l’intersyndicale autonome de la fonction publique a, dans le même document, appelé «la base et les travailleurs des différents secteurs de la fonction publique à se mobiliser et à unifier leurs rangs et poursuivre la lutte syndicale afin de protéger leurs acquis et faire valoir leurs doléances». Les 13 syndicats autonomes de la fonction publique ont également lancé un appel aux politiques et aux représentants du peuple, «pour assumer leurs responsabilité en rejetant les projets de lois en voie d’être présentés», peut-on lire également dans le même communiqué. En outre, les syndicats autonomes de la fonction publique met en garde contre «la politique de fuite en avant» et ce, par la fermeture des portes de dialogue et de négociation autour de la plateforme de revendications soulevées par ces organisations syndicales. Ces formations syndicales ont, dans le communiqué réitéré leur entière disposition à aller vers des actions de protestation plus radicales, en usant de tous les moyens légaux.
L.O.Challal