Le maire dénonce !

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La commune d’Amalou fait face à l’écueil du manque incommensurable du foncier communal ce qui l’entrave dans l’implantation de grands projets notamment, le logement urbain pour la construction de logements collectifs sociaux ou autres que réalisent les promoteurs publics tels que l’OPGI et la CNEP. Pour juguler la crise de logement qui sévit dans cette commune, les citoyens n’ont d’autres choix que de se rabattre sur le logement rural attribué dans le cadre du FONAL qui est prisé pour plusieurs raisons à savoir : les citoyens bénéficient du montant de 700.000,00 dinars attribué par l’Etat, construisent sur leurs propres terrains souvent assortis d’un jardin. Pour les aides à l’habitat rural, Djamel Azzoug, le président de l’APC d’Amalou se dit outré par l’insignifiant quota octroyé à sa commune depuis l’année 2012 à ce jour. «Depuis 2012 à ce jour, notre commune n’a bénéficié que d’un infime quota de 60 logements habitat rural dans le cadre du FONAL. Si l’on s’en tient à cela, la direction du logement a effectué des annulations sur l’ancien programme de notre commune qu’elle a affecté à d’autres communes, ce que je trouve injuste du fait que des informations qui nous sont parvenues, nous avons déduit que la non attribution de nouveaux quotas au profit de notre commune n’est qu’une sanction et un déni de droit envers la population demandeuse de logements ruraux dont le nombre de dossiers qui stagnent à notre niveau actuellement s’élève à 375», a-t-il dit. Continuant dans sa plaidoirie, l’édile communal lance un appel au wali de Béjaia lui demandant d’ordonner une répartition équitable des quotas. «J’interpelle monsieur le wali pour qu’il ordonne une répartition suivant les besoins exprimés par les communes. En ce qui concerne les sanctions, normalement, seules les personnes qui ne réalisent pas leurs logements dans les délais impartis devront être sanctionnées et je trouve illogique que soit sanctionnée toute la commune, car cela peut entraîner des conséquences graves du fait que beaucoup de jeunes sont demandeurs et ne cherchent qu’à fonder un foyer. Que chacun assume sa responsabilité», a-t-il ajouté.

L. Beddar.

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