Nombre d’étudiants de l’université Akli Mohand Oulhadj, de Bouira se retrouvent déjà confrontés à plusieurs soucis. En effet, les étudiants résidant dans les communes de Lakhdaria (ex-Palestro), 45 km à l’ouest du chef-lieu et celle d’El Esnam, une commune sise à 13Km au Sud-est de la wilaya, se trouvent depuis le début de l’année universitaire confrontés au souci du transport universitaire. Cet état de fait est dû notamment à l’insuffisance des bus et aussi au nombre considérable d’étudiants. Cette situation contraint bon nombre d’étudiants à emprunter quotidiennement le transport urbain et ce, malgré la cherté des prix des tickets qui ne cessent d’aller crescendo, surtout, ces deux dernières années, avec l’inflation qui s’est installé en Algérie. Jeudi dernier, aux environs de 16 heures, des étudiants ont empêché la sortie des bus, relevant du transport universitaire afin de protester contre cette situation insupportable. Une situation qui envenime les choses et engendre des problèmes, à l’image de la ponctualité. En effet, nombreux sont ceux qui n’arrivent pas à temps pour assister aux cours, faute de moyens de transport. la Direction des œuvres universitaires (DOU) aurait pu engager aucune action en vue de mettre un terme à ce calvaire en accordant deux bus à destination des deux communes citées ci-dessus. Toujours dans la même journée du jeudi, les étudiants protestataires ont établi une liste dénombrant les étudiants qui souffrent pleinement, depuis le début de l’année, de ce handicap qui les condamne à débourser la modique bourse de 4.000 Da qu’ils reçoivent tous les trois mois dans leur déplacement via le transport urbain. A signaler que la susmentionnée liste a été remise aux responsables concernés samedi dernier, selon Chafik, un étudiant mécontent de la situation. Pour rappel, les étudiants résidant dans la commune de Haïzer ont procédé de la même manière, et ont eu finalement gain de cause. En effet, en une semaine, leur problème a été réglé. Par contre, cette fois, rien n’augure d’une solution du problème dans les temps souhaités.
Aziz Cheboub
