Les pistes de plusieurs villages vont bénéficier de l’opération «bitumage» en cours. Celle-ci touchera quatre bourgs de la commune d’Aïn El Hammam, nous informe Lyazid Ould Taleb, le P/APC.
Situé à environ trois kilomètres du chef-lieu communal, le bourg d’Azrou Kellal verra tout un tronçon de la piste tracée en contrebas du village bitumé à partir du lieu-dit «la pompe à essence». L’opération touchera toute la partie sud de l’agglomération, où on compte de nombreuses habitations. Ces dernières seront désenclavées définitivement, et pourront ainsi en finir avec la boue et les nuages de poussière soulevés à chaque passage de véhicules. Notre interlocuteur précise que cette piste, objet de revêtement, a été fermée depuis 1993 pour diverses raisons. Elle n’a été rouverte que l’an dernier par l’APC. Cette dernière a ouvert un autre tronçon pour la relier à «la pompe à essence», implantée sur la route nationale numéro 15. «Ce qui donne donc un second accès aux habitations qui y sont construites, en plus de l’accès sis au niveau de «Ahemlat», sur la RN 71. Sur le même axe, se trouvent des maisons relevant de Taskenfout, village mitoyen dont les habitants bénéficieront, eux aussi, de l’extension de ce bitumage et des bretelles de sortie pour les automobiles. Un grand ouf de soulagement pour ces habitants puisqu’auparavant cette piste en terre n’était accessible qu’aux véhicules tout terrain. Bouagache, situé en contrebas de «Askif N’Tmana», a également une piste en mauvais état. L’accès, de cette dernière, sera concerné par un revêtement devant relier des ruelles, d’ores et déjà bétonnées, à la route nationale numéro 15. Toujours, selon le P/APC, cette opération de goudronnage a été décidée suite à la dégradation avancée de l’ancien bitume causée par son ancienneté d’une part, des intempéries et des engins de déneigement d’autre part. D’autres difficultés de circulation ont, par ailleurs, été rapportées par les villageois d’Ait Sidi Said. La route de ce village est endommagée à partir de la cité coloniale à la sortie sud de la ville. Des affaissements y sont apparus le long du chemin, puis remblayés sommairement en attendant la pose d’un tapis qui interviendra concomitamment aux autres agglomérations concernées. Il faut noter que les entraves rencontrées par les usagers des routes, pourtant souvent rafistolées, reviennent périodiquement, car le bitume ne tient que durant la belle saison. Dès les premières pluies, les eaux de ruissèlement, qui dévalent violemment les pentes, endommagent une partie du goudron.
A.O.T.