La commune de Béni Djellil dans la daïra d’Amizour, wilaya de Béjaia est toujours à la recherche de solutions pour la couverture en eau potable de tous les villages du fait que certains ne sont pas encore alimentés en ce précieux liquide. L’information nous a été donnée par le président de l’assemblée populaire communale de cette circonscription, Titem Hachémi en l’occurrence, qui nous a fourni de plus amples informations sur ce problème épineux touchant un secteur névralgique. «Certes, l’eau du barrage de Tichy Haft est arrivée dans notre commune mais seulement une partie des villages est touchée au jour d’aujourd’hui. Pour le reste des villages qui ne sont pas alimentés en eau du barrage, on avait fait une étude qu’on a adressée à la direction de l’hydraulique de la wilaya de Béjaia tout en émettant le souhait que le projet qui sera mis en place soit financé dans le cadre du plan sectoriel de développement, c’est-à-dire, sur les fonds de la wilaya du fait que ce projet de grande envergure ne pourrait être pris en charge avec les maigres subventions que nous alloue l’Etat dans le cadre du plan de développement communal. Ce qui est navrant, c’est que des années sont passées et nous sommes toujours dans l’attente de recevoir la notification y afférente alors que les habitants du village Aghbala et ses environs s’impatientent», a expliqué le maire de cette commune qui en continuant dans le même ordre d’idées, dira aussi que beaucoup reste à faire dans ce secteur pour sa commune. «La tuyauterie de la conduite principale est usée et truffée de fuites qui engendrent des pannes. C’est pourquoi, dès l’arrivée de l’eau du barrage de Tichy Haft, nous avons préconisé le renforcement par la pose d’une conduite neuve avec une tuyauterie en fonte sur une distance de 9 kms afin d’avoir un grand débit qui puisse satisfaire toute la commune», a ajouté l’édile communal. La bataille des responsables locaux pour l’alimentation en eau potable de tout le territoire de la commune est loin d’être gagnée et ils ont pour cela du pain sur la planche pour faire aboutir tous les projets demandés. Cependant, il reste que Beni Djellil est une commune à vocation agricole où beaucoup de villageois, notamment ceux qui ont les moyens recourent encore à l’usage des puits. Aussi, certaines fontaines, malgré leurs faibles débits, sont encore sollicitées dans cette commune de haute montagne où les conditions de vie des populations sont rudes.
L.Beddar