Chasse aux nids-de-poule

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La commune d’Aïn El Hammam a entamé depuis quelques jours, le rafistolage des différentes artères du centre, parsemées de trous et de crevasses dont certaines de dimensions importantes. Réparée l’an dernier par l’APC, la chaussée de l’ensemble des ruelles de la ville d’Aïn El Hammam a été à nouveau, creusée périodiquement, au point où il a fallu remblayer avec du tuf en attendant son bitumage qui interviendra incessamment. En moins d’une année, la chaussée a été réduite à l’état de gruyère. Les ruelles sont parsemées de crevasses que les automobilistes ne peuvent traverser qu’à vitesse réduite, pour éviter d’endommager leurs voitures, ce qui ralentit considérablement la circulation à certains endroits. Les causes de ces creusements sont multiples et amputées souvent à certaines entreprises, dont l’intervention laisse souvent des traces dans les trottoirs ou la chaussée. On peut invoquer le travail de sape des intempéries contre lequel personne n’y peut rien, mais dont les dégâts, par ailleurs limitées, sont sans commune mesure avec ceux engendrées par certaines réparations de fuites d’eau ou de travaux de branchement de gaz. Les entreprises qui creusent des trous pour les besoins de réparation ou de branchements ne se donnent pas la peine de remettre en état la route qu’ils viennent de défoncer. Une fois leurs travaux terminés, ils remblaient sommairement ou laissent le trou béant sans même le signaler aux usagers de la route qui risquent d’y chuter. Plusieurs fois, des piétons se sont plaints de ces travaux non menés à terme avec la remise en état des lieux que devraient leur imposer les services concernés. Plusieurs endroits, dont un grand trou sur la route d’Alger, ralentissent considérablement la circulation dans une ville dont les rues sont si étroites qu’elles deviennent des goulots d’étranglement au moindre arrêt d’un véhicule. Sur les trottoirs, des carreaux de carrelages, enlevés et non remis convenablement en place, deviennent autant d’embuches qui peuvent s’avérer dangereuses aux passants, particulièrement aux personnes âgées. Nous avons signalé dans une de nos précédentes éditions, des tas de sables abandonnés après des travaux. Une main inconnue s’est donnée la peine, quelques jours plus tard, de déblayer une partie seulement du passage, laissant tout le reste en place.

A.O.T.

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