Le coach du MO Béjaïa, Nasser Sandjak, qui a débarqué à l’intersaison en dépit de toutes les difficultés, a réussi à mener son équipe en finale de la Coupe de la CAF, une deuxième du genre après celle acquise avec la JSK, qui a remporté le trophée en 2001 devant l’ES Sahel. L’ancien sélectionneur national n’a, à aucun moment, douté des capacités de sa nouvelle formation qu’il disait capable d’aller jusqu’au bout. Un optimisme que certains trouvent démesuré. Mais au final, l’ex-entraîneur de Noisy le Sec avait raison de croire en l’étoile de son groupe, lui qui qualifiait ses joueurs de «combattants» et de «véritables guerriers». Par ailleurs, au sujet de la finale de la Coupe de la CAF qui attend son équipe, l’entraîneur du MO Béjaïa se dit optimiste pour aller jusqu’au bout du rêve et refuse de craindre le TP Mazembé. «Ce sera très difficile car le TP Mazembé n’est plus une équipe à présenter. Cependant, cette fois-ci, nous n’allons pas faire un saut dans l’inconnu. Nous connaissons assez bien notre adversaire, une équipe solide avec des individualités très athlétiques, mais nous pensons avoir cette fois-ci la bonne formule pour les battre», a déclaré entre autres Sandjak. La tournure prise par certaines rencontres depuis le début de la phase de poules fait bien ressentir que le trophée est en train de suivre le MOB. L’ancien coach de la JSK, qui a déjà remporté cette coupe, n’est sûrement pas étranger à cela.
S. K.

