Commémoration du 1er novembre

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La section locale de l’ONEM, l’APC de Beni-Zmenzer, avec la participation de la société civile, et d’autres associations ont commémoré le 62e anniversaire du déclenchement de la révolution du 1e novembre 1954 avec de multiples activités. Au programme de la journée d’hier donc, les autorités locales et les sections communales des organisations des moudjahidines et des enfants de Chouhadas ont procédé au dépôt de gerbes fleurs et à la lecture de la Fatiha dans sept villages de la commune où sont érigées des stèles à la mémoire des martyrs tombés au champ d’honneur. L’association sportive ONS a pris part aussi aux festivités en organisant, au niveau du chef-lieu, un cross qui a été couronné par la remise de cadeaux aux vainqueurs de chaque catégorie. Par ailleurs, si cette commémoration s’est déroulée dans une entente totale, des divergences ont été constatées entre l’APC et la section locale de l’ONM au sujet de la baptisation de crtains édifices et lieux publics. «L’ONM a choisi les noms des Chouhadas que porteront certains édifices et lieux publics sans nous associer. La liste a été élaborée en solo sans le respect de la démarche édictée par le décret présidentiel régissant ce volet. Cela risque de provoquer des mécontentements au sein des ayants droit. Pour cela, en tant qu’assemblée communale, nous tenons à informer l’opinion public sur ce fait et nous déclinons toute responsabilité quant à ce qui en découlera», nous fera savoir M. Chafa, le P-APC. Signalons que la commune de Beni-Zmenzer a fait preuve d’un grand sacrifice pendant la révolution algérienne, en offrant 300 de ses fils pour la libération de la patrie du joug colonial. Les moudjahidines de cette région sont connus, entre autres, pour leur participation au retournement de l’opération «l’oiseau bleu» contre l’armée française, la récupération d’un important lot d’armes et l’élimination de beaucoup d’éléments à la solde de l’ennemi lors d’une machination ourdie pour l’infiltration du maquis de la wilaya III, par les services secrets du gouverneur général d’Algérie Jacques Soustelle.

Rabah A.

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