La disponibilité de l’eau potable, sur le réseau de distribution, demeure toujours problématique dans la commune d’Ighil Ali, située au Sud-ouest de la wilaya de Béjaïa. Plusieurs villages sont, plus ou moins, confrontés au manque d’eau potable. Néanmoins, les villages de Belayel et de Tiniri sont, d’après nos sources, les plus touchés par ce problème qui met dans tous leurs états les habitants de ces deux villages. Pour le cas du village de Belayel, celui-ci accuse un manque flagrant en cette ressource vitale, en ce sens que la source captée pour l’alimentation du village a vu son débit chuter drastiquement, chose qui a provoqué la «rareté» de l’eau sur le réseau de distribution. Les robinets des foyers sont, la plupart du temps, à sec, et ce, depuis près de deux mois. Cette pénurie a crée un véritable stress hydrique dans une localité où la population se voit confrontée sérieusement à un problème de taille qui ne s’estompe guère. En conséquence, l’unique fontaine que compte le village se trouve prise d’assaut au quotidien par les habitants. Les scènes vivantes nous replongent directement dans une époque, qui devait être révolue, mais qui, hélas, semble revenir en défiant toute logique. Malgré la disponibilité de cette fontaine, les besoins des villageois sont peu satisfaits, étant donné qu’ils ont besoin de plus grandes quantités d’eau pour la consommation, les bains et les différentes tâches ménagères. Pour cela, ils sont contraints de se rabattre sur les citernes d’eau qu’ils payent à 1000 da le remplissage. Pour sa part, le village de Tiniri est confronté à la même crise d’eau. Interrogé sur cette situation qui prévaut dans ces deux villages de la commue d’Ighil Ali, M. Djoulaït Djamel, le P/APC, rétorquera: » en effet, il y a une crise d’eau potable dans ces deux villages, car nous ne disposons pas de forages. Ce sont des puits et des sources captées. Ce qui est insuffisant. Pour notre part, nous continuons d’alimenter ces villages avec des citernes d’eau pour parer, un tant soit peu, à cette carence. Néanmoins, notre grand espoir va directement vers l’alimentation de notre commune à partir des eaux du barrage de Tichi Haf. C’est la seule solution pour en finir avec toute cette crise d’eau qui n’a que trop duré».
Syphax Y.