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Trois foyers pour jeunes et une unité de soins baptisés

Les baptisations se poursuivent dans cette commune. En effet, depuis le cinq juillet dernier, pas moins de vingt édifices publics (salles de soins et écoles) ont, après des années, porté des noms de martyrs de la guerre de libération nationale. Ainsi, pour le 62° anniversaire du déclenchement du premier Novembre 1954, en plus du programme de festivités concocté par l’APC et la Kasma des Moudjahidine locale, il y a eu des déplacements vers certains villages où celui des baptisations s’est poursuivi le long de la journée. Selon le premier responsable de l’organisation nationale des moudjahidine locale, trois foyers pour jeunes et une salle de soins ont été baptisés. Il s’agit des foyers implantés au lieu-dit « Center » sur les hauteurs de ville, de celui de Tazrout Aouaoudha, de celui de Henia et de la salle de soins de Draâ Sachem. Désormais, depuis mardi dernier, ils portent respectivement les noms des chahids, Tellache, Slimani, Hamani et Ouahada. Pour notre interlocuteur, d’autres baptisations interviendront à chaque fois que cela sera possible à l’occasion des fêtes nationales. Il évoque les ruelles, les lotissements, les cités et les autres établissements. « Il y en a plus d’une centaine », nous confie-t-il. Il faut souligner que c’est la première fois que tant de baptisations eurent lieu depuis des années. Peut être, cela urge parce qu’aujourd’hui, certains établissements scolaires, par exemple, datant de plus de trente ans ne portent encore aucun nom. Parfois, leur localisation est difficile surtout lorsqu’ils sont retenus comme centres d’examens. » Où se trouve le CEM nouveau? » s’interrogent des professeurs venus d’ailleurs pour assurer la surveillance du Bac ou du BEM. Justement, concernant ce collège, il a été mis en service au début des années 80 alors qu’il avait fonctionné tout d’abord comme lycée pour filles. Pour ce représentant de l’ONM locale, c’est un travail fastidieux mais il faut quand même rendre hommage à nos chouhada en donnant leurs noms à ces édifices et à ces structures étatiques pour que nul ne les oublie. « C’est aussi l’écriture de l’histoire. Quand nos jeunes lisent leurs noms, indubitablement, ils chercheront à percer leur parcours historique », précise Aâmi Ali Iabadène.

Amar Ouramdane

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