En hommage à Yaha Hafid

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à l’occasion de la célébration du 62ème anniversaire du déclenchement de la lutte armée, le village Ath Atsou, dans la commune d’Iferhounène, a inauguré un monument en hommage au baroudeur Yaha Hafid.

Ils sont venus de partout pour assister à l’évènement. En la circonstance, lors de la levée du drapeau national, le chant de l’hymne national a été entonné en chœur par la foule de ce petit village, situé à quelques encablures du col de Tirourda, où a eu lieu la première attaque en novembre 1954 entre les moudjahidine et les soldats français. Ensuite, après le dépôt de la gerbe de fleurs de la famille, plusieurs délégations se succédèrent pour se recueillir et déposer, à leur tour, des gerbes de fleurs sur la tombe de ce grand Moudjahid et fondateur du FFS. Parmi ces délégations, il y avait l’ONM, la wilaya 7 (fédération de France), la délégation de Beni Ouartilène, de Bouira, la fédération MPA de Tizi-Ouzou, les organisations de la famille révolutionnaire, notamment, celle des enfants de Chouhada (fils, filles et veuves, l’association des «Pupilles de la nation», les représentants des APC et des villages de la région de l’ex commune mixte du Djurdjura, ainsi que de diverses associations et autres anonymes venus rendre un hommage à Si El Hafid. Son fils Bachir, accosté dira : «Nous avons choisi cette date historique du 1er Novembre pour l’inauguration de ce monument dédié à sa mémoire, car nous savons bien que c’est un rassembleur qui incarne les valeurs du 1er Novembre et du congrès de la Soummam, la preuve est la présence de ce beau monde venu nombreux témoigner sa reconnaissance et sa sympathie à Si El Hafid qui n’était pas seulement notre père, mais également protecteur des veuves et de leurs enfants, dont les parents sont morts au combat». Par ailleurs, il est à noter qu’après les dépôts de gerbes, il y a eu une visite guidée dans les ruelles de ce village martyr notamment cette maison où se réfugiait Lala Fatma N’Soumer. Aussi, la cérémonie s’est poursuivie par l’animation de chants patriotiques chantés par la chorale du village Taourirt Ouzmour, ainsi que la lecture de poèmes en hommage à ce combattant de la démocratie et de la liberté.

Madjid A.

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