Le courant ne passe plus entre les élus de la majorité RCD de la commune de Tizi N’Tléta, au sud de Tizi-Ouzou. En effet, après une déclaration conjointe avec les 5 élus du FFS, où le maire RCD a été pris pour cible par les 9 élus, les 4 élus de Mohcène Bellabas reviennent de nouveau à la charge pour enfoncer davantage le clou et signer la scission entre eux et leur maire. Les 4 élus qui ont rejoint le groupe de l’opposition persistent et signent : «Nous sommes des élus unis par la conjoncture afin de mettre un terme à la gestion catastrophique du P/APC et nous n’avons rejoint aucune formation politique». Et d’ajouter : «À travers toutes les communes, les P/APC donnent les bilans de leur exercice, le nôtre nous parle de lancement timide de quelques petits projets, une preuve tangible d’un bilan catastrophique». Les 4 élus précisent plus loin que «la discrimination est érigée en mode de gestion du P/APC. Elle touche le recrutement qui n’a pas respecté le processus intégral et la gestion des ressources humaines. Les intouchables bénéficient de tout et les autres sanctionnés arbitrairement». Ils reprochent également à leur P/APC «la réhabilitation ou non d’un chemin relevant du ressort de l’assemblée mais pas en concertation avec les transporteurs». Dans tous les cas de figure, le bras de fer continue entre le P/APC, ses anciens collègues élus de la même tendance et l’opposition. La tension va crescendo à l’APC de Tizi N’Tléta et d’autres révélations scandaleuses risquent d’être mises au grand jour.
Hocine T.