Site icon La Dépêche de Kabylie

L’aménagement de la placette avance

Les travaux d’aménagement de la placette 8 Mai 1945 à Draâ Ben Khedda vont bon train. L’aménagement de cette placette, promis depuis quelques années déjà, se concrétise enfin après que les autorités locales ont engagé une entreprise, déjà à l’œuvre depuis quelques semaines.

«Les délais de réalisation ont été arrêtés à trois mois», déclare le maire de la localité. Sur les lieux, nous constatons des ouvriers à l’œuvre qui semblent accélérer la cadence afin que les délais soient respectés, d’autant plus que, pour le moment, la moitié de la placette est en chantier. «L’autre moitié connaitra le même aménagement, juste après la première tranche», déclare le même interlocuteur. Une fois achevée, cette placette changera le décor non seulement des environs, mais également du centre du chef-lieu de commune de Draâ Ben Khedda. En revanche, au niveau de la placette du cinéma Le Hoggar, la remise en l’état initial n’a pas eu lieu, après qu’on ait eu procédé à la pose de la fibre optique, il y a plus de six mois.

L’environnement à Draâ Ben Khedda n’est point reluisant !

Partout où l’on passe, c’est la «catastrophe environnementale». En effet, tous les points cardinaux de la commune ne sont pas épargnés par ce piteux état d’insalubrité. Les déchets sont partout et les bouteilles et canettes de bière sont éparpillées comme si cela est fait volontairement par une main experte. Jeter un coup d’œil sous le pont Est, au- delà derrière les baraques, le long des stations de fourgons de Tadmaït et Tizi-Ouzou, le long de la voie ferrée, ou plus loin encore vers le centre commercial … donnerait une idée précise et désolante de cette insalubrité déconcertante qui dure depuis des années. Aucun espace n’est resté indemne dans une ville qui pourrait avoir un autre décor tout autre que celui- là. Les fossés et autres avaloirs n’ont pas connu de travaux depuis des mois à tel point que les premiers ont disparu et les seconds bouchés. Chose qui cause des désagréments aux eaux de pluies qui, ne retrouvant plus leurs passage, ruissellent dans les chaussées qui deviennent des ruisseaux et les flaques d’eau causant des désagréments aux piétons et automobilistes. Si au niveau de certains endroits, les ouvriers ont, tant bien que mal, amassé les mauvaises herbes et autres déchets, il faudrait qu’une autre équipe passe pour lever ces tas d’ordures ou sachets, avant qu’ils ne soient vidés par des malveillants. Les embouteillages au niveau de l’entrée Est de la ville, vers les heures de pointe, au carrefour station de service /casse autos, sur la R N 25 vers Aït Yahia Moussa, exaspèrent, aussi, au plus haut point les citoyens. Des solutions doivent être trouvées afin de rendre la circulation plus fluide, particulièrement au niveau de ces deux points.

M. A. T.

Quitter la version mobile