La route reliant le hameau Iaâzithen au village agricole Said Abid est impraticable. En effet, cette piste de 3 km ouverte depuis une vingtaine d’années n’est pas bitumée à ce jour, ce qui cause des désagréments aux automobilistes dudit bourg. A ce sujet, un citoyen d’Iaâzithen déclare : “Nous sommes en 2006 et nous continuons d’endurer le calvaire”. Par ailleurs, il convient de souligner que pour transporter les matériaux de construction et alimentaires les Iaâzithens sont obligés de les transporter sur leur dos”, enchaîne notre interlocuteur. Les habitants de ce hameau sont dans l’obligation de circuler dans la boue en hiver, et souffrir de la poussière en été. D’ailleurs, en période hivernale, les automobilistes sont contraints de laisser leur véhicules au village Said Abid. Par ailleurs, ledit trajet nécessite la réalisation d’une passerelle juste à la sortie du village Said Abid où des habitants, notamment des collégiens, dénoncent et revendiquent l’implantation d’un ponceau. Il est utile de signaler que l’absence de cette infrastructure constitue un danger pour les potaches issus du village Iaâzithen qui étudient au collège Said Abid. La plupart des habitants accompagnent leurs enfants vers leur lieu d’étude et cela, pour éviter l’irréparable. Les habitants d’Iaâzithen lancent un appel aux responsables locaux de la commune de Ain Turk pour procéder, dans les brefs délais, au revêtement de la piste et implanter une passerelle.
A. F.