Dans cette commune rurale, c’est plutôt le réseau routier qui retient l’attention de l’exécutif communal. D’ailleurs, une grande partie de la cagnotte accordée à l’APC, dans le cadre des PCD, est destinée à cette commodité. Pour cette fin d’octobre, plusieurs consultations ont été lancées. Il s’agit d’ouvertures de piste, de revêtement et de renforcement du réseau communal avec des gabions. En premier lieu, c’est l’ouverture de cette piste de mille cents mètres linéaires à Tamrijt, relevant du village El Hammam, qui occupe la première place de ces consultations. «Nous avons affiché cet avis afin de que les entreprises soumissionnent. Cette piste est tant attendue par les habitants de ce hameau. Nous espérons qu’elle trouve preneur dans les délais», nous confie une source proche de l’APC. Par ailleurs, une autre consultation a été lancée pour le revêtement de quatre cents mètres linéaires à Ighedavène. Là aussi, cette opération urge, nous dit-on. D’autre part, l’APC compte lancer des gabions pour renforcer le réseau routier ayant subi des affaissements ici et là. Dans ce volet, il est attendu que l’affaissement de la route de Takavers le chef-lieu Tighilt Bouguenni au lieu-dit Laqahwa Bouchène. Cet affaissement, faut-il le rappeler, menaçait même des habitations sises au contre bas. Sa réparation est attendue par les usagers de ce chemin communal, et encore plus par les habitants des maisons concernées. Notre première source nous a indiqué que ces consultations concernaient aussi les réseaux d’assainissement. «Notre municipalité enregistre un manque criant dans ces deux secteurs. Depuis notre installation à la tête de cette APC, la totalité des PCD est consacrée à ces deux volets. On peut dire qu’il y a eu une amélioration, mais on doit encore persévérer pour satisfaire les doléances de nos concitoyens. Cependant, le problème crucial que nous subissons est le manque d’eau dans pratiquement tous nos villages où les réseaux sont vétustes», conclut la même source. En attendant que tout cela se réalise, les habitants d’El Hammam souhaitent que la piste ouverte de leur village vers le chef-lieu, sur une distance de plus de trois kilomètres, soit inscrite pour revêtement, car c’est une voie de communication indispensable pour rapprocher ces habitants du chef-lieu au lieu de faire douze kilomètres, voire plus quand ils transitent par Tizi-Gheniff.
Amar Ouramdane