Une opération de nettoyage et d’évacuation d’ordures vers les CET d’Ahnif a été organisée, samedi dernier, au niveau de la commune de M’chedallah sous forme de volontariat. Une opération chapeautée par le chef de daïra et à laquelle ont contribué toutes les communes et plusieurs operateurs privés intervenant dans le secteur des travaux publics en y mettant leurs engins. Durant cette opération, ce sont les deux principaux dépotoirs sauvages qui ont été nettoyés. Le premier est la sinistre décharge sauvage en bordure du cours d’eau d’Assif Iwakuren, sise à proximité du pont de la RN15, dont les nauséabonds amoncellements de détritus de tous genres s’approchent dangereusement de cette route nationale. Ce sont, donc, environ 2500 tonnes d’ordures qui ont été évacués par une flotte de camions bennes qui a fait plusieurs navettes entre le CET d’Ahnif et ce répugnant dépotoir, situé à moins de 200 mètres du premier pâté de maisons de Raffour. Ce dépotoir est, signalons-le, à l’origine d’une impressionnante pollution en plus du décor peu honorable qui accueille tout visiteur ou usager de cette route, l’une des plus importantes de l’est du pays. Le second point noir ciblé, durant la même journée, est le terrain vague situé à moins de dix mètres de l’entrée principale du lycée Abdelhamid Ben Badis, transformé, lui aussi, en un dépotoir sauvage en plein chef-lieu de daïra. A cet endroit, plus de 500 tonnes de déchets ménagers et débris de matériaux de construction ont été enlevés. Ont aussi contribué, à cette importante opération, la totalité des services techniques de la daïra à savoir la STP, l’hydraulique, la SLEP et les services de sécurité qui se sont chargés de la sécurité routière. Bouziane Derradji, chef de daïra, nous apprendra que ces compagnes de volontariat pour le nettoyage seront maintenues et organisées chaque samedi à travers l’ensemble des six communes de la daïra jusqu’a «éradication de ces points noirs qui se comptent par dizaines». Rappelons que ce commis de l’Etat, et dès sa prise de fonction, s’est attaqué à ces dépotoirs et décharges sauvages, dont l’ex décharge publique de M’chedallah implantée en bordure d’Assif N’sahel, juste à proximité de l’ex base de vie d’une entreprise chinoise. Notons qu’un autre terrain vague mitoyen de cette base de vie, transformée en marché hebdomadaire depuis le départ des chinois, a fait l’objet d’un déchargement, non moins, sauvage de déblais. Il a bénéficié, vendredi dernier, d’une opération de nivèlement et terrassement, et ce, grâce au même procédé de volontariat.
Oulaid Soualah