Un taux de réalisation de 85%

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Un vaste territoire de 95 km2 pour une population de 25.000 habitants, Beni Maocuhe compte en tout 28 villages. A l’instar de beaucoup de communes de la wilaya de Béjaïa, cette commune, et en l’absence de ressources communales, ne se développe qu’avec les subventions que lui alloue l’Etat. Chaque année elle reçoit, donc, une subvention dans le cadre du plan de développement communal qu’elle répartit en projets. Des projets qu’elle réalise avec célérité, respectant les délais convenus. Lors de notre passage dans cette commune, nous avons rencontré, au siège de l’APC, Labdouci Mokrane, l’un des vices présidents, qui a bien voulu nous parler de cette rapidité dans la réalisation des projets. «Nous sommes parmi les premières communes de la wilaya de Béjaïa à réaliser nos projets dans les délais impartis. Pour preuve tangible, la réalisation des projets rentrant dans le cadre des PCD 2015 et 2016 ont atteint au d’aujourd’hui un taux d’avancement de l’ordre de 85% sur les plans physique et financier. Ces projets relèvent des secteurs névralgiques tels que l’AEP, les travaux publics et le bâtiment. Pour ne pas rester les bras croisés et pénaliser notre commune, nous sollicitons le wali de Béjaia pour l’octroi d’une enveloppe budgétaire complémentaire, afin de pouvoir continuer à réaliser le programme de développement que nous avons tracé. Notre commune traine un déficit en matière de création d’infrastructures de bases à même de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations», a déclaré notre interlocuteur qui a, également, fait savoir que plusieurs fiches techniques ont été élaborées, suivant les besoins exprimés par les populations, et adressées à la wilaya pour ratification, mais malheureusement elles ne sont toujours pas prises en charge. Il a cité le cas des routes de quelques villages qui n’ont jamais connu d’aménagement, des réseaux d’assainissement, où seuls 50% ont été réalisés dans toute la commune, alors que la demande va crescendo avec les nouvelles constructions que réalisent les citoyens dans le cadre du FONAL. Il a souligné aussi le manque en eau potable. En effet, selon notre interlocuteur, l’eau est distribuée une fois par semaine, et ce, durant 3 à 4 heures seulement. Il a informé que le projet de raccordement de la commune de Béni Maouche à l’eau du barrage de Tuchy Haft, à partir du grand château de Benidjaâd, situé à quelques 10 kms du chef lieu, est officialisé, mais il regrette et s’insurge contre le retard dans la réalisation qu’accuse ce projet à cause des procédures administratives qui l’entravent. Cette bureaucratie pénalise bien évidemment les citoyens. Notre interlocuteur reconnait, néanmoins, les efforts des pouvoirs publics qui ont accordé certains projets d’envergure à leur commune tels que le lycée de type 800/200 opérationnel cette année, le complexe sportif de proximité qui ouvrira ses portes incessamment, le marché proximité et la station urbaine des bus de transport des voyageurs.

L. Beddar.

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