Quel sort pour Attia ?

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Le MO Béjaïa est à la croisée des chemins. C’est le moins que l’on puisse dire de l’actuelle situation du club béjaoui, avec des joueurs impayés depuis plusieurs mois et l’incertitude qui entoure l’avenir du staff technique.

Une assemblée extraordinaire est prévue demain et à l’ordre du jour l’assainissement de la situation financière du club et fort probablement la destitution de l’actuel président de la SSPA/MOB, Zahir Attia. La présence de ce dernier à cette assemblée est incertaine. «Le président Attia a refusé de recevoir la convocation que nous lui avons envoyée par le biais d’un huissier de justice, mais avec ou sans lui, cette assemblée se tiendra comme prévue», dira l’actionnaire Mustapha Bouchebah. Les actionnaires sont déterminés à agir et c’est le souhait aussi des milliers de fans qui sont lassés des grèves à répétition des joueurs. C’est l’instabilité totale ! Des joueurs sont sur le départ, à l’image de Kamel Yesli qui aurait confié à un proche à lui qu’il ne reviendrait plus au MOB parce que la direction n’a pas respecté ses promesses, vis-à-vis de lui, sur le plan financier.

Les joueurs parlent encore de grève

L’incertitude plane aussi sur l’avenir de Nacer Sendjak et de son adjoint, Lakhdar Adjali, à la barre technique du club. Le suspense demeure entier autour de l’avenir du staff technique mais également sur la reprise des entraînements de cette après-midi. En effet et contrairement à son adjoint qui semble avoir tranché sur la question, lequel avait laissé entendre à des proches que sa mission au MOB est terminée et qu’il devrait rester au chevet de sa femme souffrante en ce moment, Sendjak entretient le suspense quant à son avenir. Même si le président Attia avait déclaré que son entraîneur aller manager son dernier match face au TP Mazrmbé à Lubumbashi, Sendjak n’a jamais évoqué le sujet et a même donné rendez-vous à ses joueurs cet après-midi à la reprise. Les joueurs, de leur côté, selon nos informations, seraient en train de se concerter pour un éventuel boycotte de la reprise de cette après-midi pour réclamer leur dû. Les choses peuvent donc se précipiter d’un moment à l’autre, mais nous saurons plus cet après-midi.

Amine Kaci

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