La route reliant le chef-lieu communal de Souk-Oufella à Takerietz, en passant par le village Zountar, se trouve aujourd’hui dans un état de dégradation avancé et aucune mesure, du moins jusqu’à présent, n’est prise pour y remédier à cette situation qui ne cesse de causer le courroux aux automobilistes et autres usagers de la route. En effet, cette voie carrossable de 7 kilomètres «s’il en reste quelques choses», est jonchée par des nids de poule et des crevasses. Ce qui oblige les automobilistes à rouler au ralenti. Les rudes conditions climatiques, notamment en hiver, ont accentué le rythme de dégradation de cette route. Le peu qui restait du bitume a été complètement détérioré après les travaux de raccordement au réseau du gaz naturel, au réseau d’assainissement et à l’AEP. Ses usagers, qui ne savent plus à quel saint se vouer, continuent à payer les frais de l’état défectueux de leur route dont le bitume a été réduit à néant en raison des multiples travaux afférents au gaz de ville. Les habitants dudit patelin, au même titre que les usagers de cette route, s’impatientent de voir mener à terme leur calvaire qu’ils endurent depuis des années. Malgré les appels incessants des habitants de Zountar adressés aux services concernés (commune, daïra et wilaya), aucune solution n’a été apportée au cadre de vie. Un patelin des plus mal loti sur le plan du développement, si ce n’est la volonté et l’abnégation des villageois à s’autogérer et s’autofinancer, ce village serait voué à une déliquescence sans commune mesure. Et pour dire vrai, ce manque n’a fait que compliquer inévitablement la rude vie menée par ces habitants depuis des lustres. Fatigués d’attendre une amélioration des conditions de leur existence, en prenant leur mal en patience des années durant, ils réclament la réfection de cette route en urgence. «Nous avons ras-le-bol d’attendre la réfection de cette route. Nous avons épuisé toutes les voies plausibles, mais en vain !», dixit un habitant de Zountar. «Doit-on recourir à la fermeture de routes et de la mairie pour qu’on nous entende ?», s’interroge un autre villageois. Les habitants du village Zountar lancent un appel de détresse au premier responsable de la wilaya, afin de prendre le taureau par les cornes en réclamant le bitumage de leur route, dans l’espoir de mettre un terme à leur calvaire qui n’a que trop duré.
Bachir Djaider