Qui stoppera cette «malédiction» ?

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Les abords des nombreuses routes et ruelles relevant d’El Esnam, une commune sise à 13Km au Sud-est de la wilaya de Bouira, sont transformés en lieux de beuverie à ciel ouvert, et ce, en raison du manque cruel d’établissements réservés à la consommation des boissons alcoolisées. En effet, Parmi les localités les plus affectées par ce phénomène, qui sévit depuis quelques années, l’on citera, Guemgouma, Tizi et Ath Maâkaci, où des centaines de buveurs occupent le moindre espace de la chaussée, chaque soir, et ne le quittent que tard dans la nuit. Ces consommateurs n’hésitent pas à balancer dehors leurs bouteilles ou canettes vides sans se soucier de l’environnement, ni même du dépotoir de cannetes de bières qu’ils créé. Ils viennent des quatre coins de la commune pour la plupart. De ce fait, l’environnement en prend un sérieux coup et le décor qu’offrent les routes est des plus lamentables. Cet épiphénomène a redoublé d’intensité ces dernières années et la pollution qu’il génère a atteint des seuils alarmants. Interrogés sur les conséquences écologiques de leurs actes, les buveurs pointent du doigt les autorités qu’ils désignent comme étant complices de cette pollution. Pour eux, la solution est simple : il suffit d’autoriser l’ouverture des brasseries et des bars pour ceux désirant investir dans ce créneau. A signaler que, des bagarres violentes éclatent régulièrement, et quelques-uns finissent généralement leur nuit à l’hôpital. A préciser que d’autres lieux se trouvent dans la même situation épouvantable, à l’instar de la gare de ladite commune, où des bouteilles de verre et les cannettes en aluminium se chiffrent en centaines. D’après les services de la commune, c’est la prolifération des vendeurs ambulants fraudeurs d’alcool qui serait la cause principale de la pollution des ces accotements, transformés en petites décharges à ciel ouvert. Un avis que ne partagent pas certains consommateurs d’alcool. Ces derniers se sentent contraints de recourir à ce genre d’achats, vue l’inexistence d’établissements ou de débit de boissons. Pour rappel, de nombreuses localités comme, Bechloul, Ath Leksar et El-Adjiba sont en proie de ce type de pollution qui, gagnant du terrain depuis quelques années, ne semble plus affecter la moindre conscience humaine.

A. C.

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