La section UGTA de l’EPH dénonce le CF

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à l’issue de la grève de trois jours observée par le personnel administratif de l’EPH d’Aïn El Hammam, la semaine dernière, le secrétaire de la section UGTA, Farid Ait Idir, fait part des inégalités constatées entre les structures hospitalières de la wilaya, concernant la prime de contagion.

D’emblée, il tient à souligner que leur «mouvement coïncide, par hasard, avec celui de l’intersyndicale que sa structure n’a pas suivi». Il explique qu’un conflit est né entre les contrôleurs financiers et le syndicat des personnels de la santé, suite au rejet des états matrices des indemnités de risque de contagion, des allocations familiales avant d’être étendu (le rejet) à la prime de scolarité, présentés par l’EPH. Ce problème, disent les syndicalistes, «ne concerne nullement les autres wilayas du pays dont les fonctionnaires perçoivent régulièrement 600 dinars par enfant». Selon notre interlocuteur, une discrimination est constatée entre les différentes structures sanitaires de la wilaya de Tizi-Ouzou, indiquant que «les personnels administratifs des structures de santé relevant des communes d’Aïn El Hammam, d’Iferhounène, de Draâ El-Mizan, des Ouacifs, d’Azeffoun et de Boghni sont lésés par les contrôleurs financiers qui n’interprètent pas de la même manière les dispositions régissant ces indemnités, que leurs homologues des autres municipalités. La DSP, au courant de ce problème, semble incapable de le solutionner. «Nous avons à plusieurs reprises attiré l’attention des responsables locaux et du ministère des Finances (DGB) qui nous ont réconfortés quant à nos droits. Cependant, les contrôleurs financiers incriminés refusent toujours de nous régulariser, rejetant les états à chaque fois que nous les leur soumettons. Durant l’année 2014 alors que nous percevions 600 DA par enfant, notre prime de scolarité qui devait être de 800 DA avait été réduite de moitié. Ainsi, si nous devions toucher 300 DA par enfant, à l’époque, qu’on nous demande de rembourser le trop perçu ? Si au contraire nous étions dans notre bon droit, qu’on nous régularise sur la base des huit cent dinars», ajoute notre interlocuteur. Notons que le wali de Tizi-Ouzou, saisi de l’affaire, a adressé une correspondance au ministre des Finances, lui demandant d’intervenir et de «diligenter une commission d’inspection en vue de faire aboutir une lecture juste et uniforme à la réglementation et textes régissant ces indemnités». Informé de la démarche, le personnel avait décidé de surseoir à sa grève cyclique pendant quinze jours, espérant avoir «une réponse qui nous remettrait dans notre bon droit», disent-ils. Ne voyant rien venir, il reprit le débrayage, cette semaine, avec trois jours de grève, tout en envisageant d’autres actions. Il faut noter que ce débrayage ne peut qu’influer négativement sur le service au niveau de l’EPH.

A.O.T.

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