Akbou, la deuxième plus grande ville de la wilaya de Béjaïa, voit son tissu urbain s’étendre à un rythme soutenu, accompagné d’une importante croissance démographique faisant que la population avoisine les 50 000 âmes. Tout au long de la journée, cette métropole régionale se transforme en une véritable ruche humaine. Les rues sont bondées et joindre deux extrémités de la ville d’Akbou relève du parcours du combattant. La circulation automobile sur la RN26, l’un des axes les plus névralgiques de la wilaya de Béjaïa, est dense. Les bouchons se forment quotidiennement, surtout aux heures de pointe, et les nerfs des automobilistes et autres transporteurs sont mis à rude épreuve. La circulation devient de moins en moins fluide, surtout à certains endroits comme l’entrée de la ville à Bouzeroual, de Bouizane, Arafou et autres ! Dans la haute ville c’est presque le même scénario. Des embouteillages se forment journellement, surtout le lundi, jours du marché, où les rues principales de l’ancienne comme de la nouvelle ville sont prises d’assaut par les automobilistes. Néanmoins, il existe un point noir qui représente le cauchemar des usagers. Il se situe à l’ancienne ville, précisément à l’intersection qui jouxte l’ancien hôpital. Les véhicules viennent simultanément de quatre issues: du bas, en remontant du boulevard Aïssat Idir, du haut, en provenance de la Rue de la santé, et de droite à gauche et vice versa, en empruntant le boulevard central Colonel Si El Haouès. Tous les véhicules convergent vers le terre-plein qui sert de rond-point pour aller vers les directions voulues. Et c’est là que les choses se compliquent sérieusement avec une anarchie indescriptible et des bouchons interminables, et le tout est « couronné » par un concert strident de klaxons ! Il y a lieu aussi de souligner l’existence d’un arrêt de fourgons qui desservent plusieurs localités, à l’instar de Chellata, Felden, Mliha, Tifrit… qui rajoutent une couche à cette situation kafkaïenne. Dans cette intersection, les règles qui régissent le code de la route sont allègrement ignorées et c’est à qui se montre le plus insolent de passer le premier ! Les automobilistes s’interrogent sur l’absence des agents de régulation de la circulation à cet endroit précis, qui en a le plus grand besoin. Toutefois, selon toute évidence, ce problème n’a pas échappé aux autorités communales, puisque l’on apprend d’une source fiable qu’un projet de réalisation d’une trémie dans ladite intersection, qui jouxte l’ancien hôpital et le cinéma « 20 Août 1956 », a été retenu par les services compétents. A cet effet, une enveloppe budgétaire de l’ordre de 5 millions DA a été dégagée pour l’étude dudit projet.
Syphax Y.
