Ça gronde au vieux Saharidj

Partager

Des résidents du vieux Saharidj que nous avons rencontrés samedi dernier nous ont fait part de leur colère face à une longue rupture de l’alimentation en eau potable. Le liquide précieux ne coule plus dans leurs robinets depuis trois mois, selon eux. Cela est dû à une panne survenue sur la pompe de refoulement au niveau du réservoir de Tala Larvaa que les services d’entretien de l’APC n’arrivent pas à réparer ou à remplacer, selon ces villageois qui affirment avoir saisi à plusieurs reprises le maire sans que cette avarie ne soit prise en charge. Il convient de rappeler que ce village dénommé vieux Saharidj situé en périphérie nord du chef-lieu de commune a été alimenté par une conduite à partir du captage de Tala Rana avant qu’il ne soit raccordé à celui de la source noire (Lainser Averkane). L’ouvrage existe toujours mais a subi des dégradations et avaries qui n’ont pas été aussi prises en charge. Un réseau qui constitue non seulement un palliatif mais aussi soulagera énormément la municipalité et les communes de la daïra alimentées par le même captage de la source noire d’Imezdhurar par une augmentation du débit d’autant plus que l’eau de Tala Rana est carrément minérale et de haute qualité. Plusieurs études ont abouti à la conclusion qu’elle est prête à la mise en bouteille sans traitement. Il est vraiment navrant d’avoir soif en plein hiver dans la plus riche région à l’échelle de Wilaya en ressources hydriques. A rappeler que le phénomène de la pénurie d’eau touche pratiquement la totalité des communes de la daïra de M’chedallah. L’exploitation et la gestion de ces énormes potentialités hydriques dans la région doivent être revues de fond en comble.

Oulaid Soualah

Partager