C’est jusqu’au 22 novembre !

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Le vernissage de l’exposition conçue par le Palais de la culture Moufdi Zakaria sous le thème «villes d’Algérie à travers les collections du 19ème siècle», eut lieu dans l’après-midi du mardi dernier à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi- Ouzou. Le coup d’envoi a été donné par la directrice de la culture, Nabila Goumeziane. « Je peux affirmer sans me tromper et sans exagération aucune que Tizi-Ouzou est à l’avant-garde de toute manifestation culturelle et artistique qui met en valeur un patrimoine culturel du pays en général et de la région en particulier. Nous en sommes honorés », dira cette responsable. Dans son intervention, M. Akbache Salah, représentant du musée national, dira : « Cette exposition est réalisée en collaboration avec le palais de la culture. Elle représente une collection d’œuvres du 19ème siècle. Des gravures exécutées par des artistes français représentent des villes d’Algérie que nous avons jugé utile de montrer au public. Mieux vaut tard que jamais ». Ces tableaux ont été exposés, une première fois, au palais de la culture d’Alger (juin 2016) puis à Tlemcen en octobre de la même année et aujourd’hui à Tizi-Ouzou. Il s’agit d’œuvres acquises dans les années 80, aquarelles, gouaches, lithographies, crayon et mine de plomb représentant des endroits pittoresques de l’Algérie du 19e siècle. Les organisateurs comptent faire une tournée à travers le territoire national dont l’objectif majeur est, justement, d’informer le public que le musée national possède de telles œuvres de grande valeur qu’il mettra à la connaissance des Algériens. Un coup d’œil sur les tableaux peints au crayon, à l’aquarelle, nous montre les différentes villes du pays qui venaient d’être colonisées (est, centre, ouest et sud) : Casbah, baie d’Alger, résidence des deys et beys turcs, Fort national, Constantine, les aqueducs, Bougie, des maisons à l’architecture ancienne, entre autres exemples. Une exécution passionnante de la part des artistes européens, notamment français qui avaient sillonné l’Algérie dès 1895. Etaient-ils artistes-peintres et missionnaires à la fois ? Des points stratégiques, historiques font le gros de l’exposition. Cependant, nous relevons avec une certaine note d’amertume, l’absence de tableaux sur la ville de Tizi-Ouzou, notamment la Haute-ville, l’ancienne mairie, l’esplanade et l’ancienne gare ferroviaire. L’exposition se poursuivra jusqu’au 22 novembre pour regagner le palais de la culture d’Alger.

M A Tadjer

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