Plusieurs poteaux électriques, situés sur le territoire de la commune d’Ain El Hammam, gênent considérablement le mouvement des automobilistes et des piétons. Des demandes de déplacements ont été introduites par l’APC pour le déplacement d’un pylône situé en pleine chaussée, sur la rue Bounouar, créant parfois des bouchons allant jusqu’au carrefour des horloges. «Squattant» plus d’un mètre de la voie, il ne permet pas aux véhicules circulant dans les deux sens, de se croiser. Les passants et les chauffeurs qui fréquentent les lieux souhaitent une solution rapide à ce problème qui n’est, d’ailleurs, pas le seul. Sur «la route d’Alger», en effet, à une centaine de mètres du carrefour d’Aït Yahia, un autre support électrique obstrue entièrement le trottoir. Les piétons qui se rendent aux magasins tout proches, ou les enfants se dirigeant vers l’école primaire, se mettent, quotidiennement en danger en descendant sur l’asphalte pour éviter l’obstacle. Le même problème, comme nous l’avons constaté, reste posé aux citoyens qui prennent la route d’Akkar à partir d’Ahechad. Juste au bas de la côte, un autre poteau électrique occupe tout le trottoir à cet endroit si étroit que les voitures se croisent difficilement. Quant aux piétons, ils n’ont d’autre choix que de marcher sur le goudron, au mépris du danger. A quelques centaines de mètres de la cité Akkar, c’est un support de câbles téléphoniques appartenant à Algérie télécom qui prend, lui aussi, «sa part» de trottoir. Il est vrai que même si les organismes concernés se décidaient à déplacer ces objets gênants, ils se heurteraient aux oppositions des riverains qui refusent qu’on touche à leurs terrains. Cependant, les choses ne devraient pas demeurer en l’état. La circulation automobile de plus en plus dense, ajoutée à l’imprudence de certains chauffeurs, devient un risque d’atteinte aux personnes qui s’aventureraient sur leur chemin.
A. O. T.