Le wali de Bouira, M. Mouloud Cherifi, a effectué, hier, une nouvelle sortie de travail et d'inspection, qui l'a conduit dans la daïra de Bordj Okhriss, à l'extrême sud de la wilaya.
Une localité des Hauts Plateaux qui a bénéficié, depuis 1999, d’un important lot de projets de développement. Ainsi, au chef-lieu de commune, le premier magistrat de la wilaya a été accueilli par les responsables locaux, au niveau du siège de l’organisation nationale des moudjahidine. Un siège pour lequel le wali s’est engagé à débloquer un budget spécial pour sa réhabilitation et son raccordement aux réseaux divers, en raison de sa dégradation. M. Cherifi s’est ensuite déplacé vers le marché de proximité. Composé de 40 locaux et box, cette structure de proximité a été réalisée en 2015 avec une enveloppe de 29 millions de dinars. Cependant et malgré la distribution de décisions d’attributions au profit des jeunes chômeurs de la commune, le marché n’a toujours pas ouvert ses portes. Sur place, M. Cherifi n’a pas hésité à instruire le P/APC pour son ouverture, dans les meilleurs délais. « Je ne veux plus voir ces étals et baraques qui salissent le chef-lieu. Ce marché doit être fonctionnel dans les plus brefs délais. Si les bénéficiaires refusent de le rejoindre, faites signer un contrat de location pour un privé », a-t-il insisté. Le wali a également reçu des explications sur le programme de réaménagement du chef-lieu et l’aménagement d’un jardin public. Selon le chef de daïra, le programme a été finalisé au mois de septembre dernier et plus de 290 millions de DA ont été consommés. Le cortège officiel s’est dirigé, par la suite, vers la sortie Est du chef-lieu, où se trouve le chantier du futur hôpital de 60 lits. Pour rappel, ce projet a été inscrit en 2007 dans le cadre du programme des Hauts Plateaux, pour un budget de 436 millions de DA. Cependant, ce projet a accusé un énorme retard et le taux d’avancement des travaux ne dépasse pas les 40%. Un retard qui a conduit les autorités de la wilaya à résilier le contrat de l’entreprise russe en charge de ce projet et de remettre le marché à une entreprise nationale. Il sera fait état, par ailleurs, d’une cagnotte de 43 millions de DA qui a été rajoutée, en 2015, sur le fond des Hauts Plateaux. Selon le bureau d’étude, le projet sera livré au cours du mois d’août 2017. Le wali a insisté auprès de l’entreprise pour le renforcement des moyens et l’accélération de la cadence des travaux. « Déjà on a de la chance que le projet n’ait pas été gelé et une rallonge lui a été réservée. Je vous demande de respecter vos engagements et de nous livrer cet hôpital », a-t-il ajouté. M. Cherifi a également inspecté le projet des 100 logements LPL. Inscrit en 2015, il doit être livré au mois de juin prochain. Le budget débloqué à cet effet est estimé à plus de 120 millions de DA. Le wali de Bouira a, par ailleurs, marqué une halte au niveau de la piscine communale, récemment mise en service. Le cortège officiel s’est ébranlé par la suite vers la commune de Mesdour, relevant de la même daïra. M. Cherifi a marqué une halte au niveau du service de l’état civil, où il a reçu des explications à propos du fonctionnement du nouveau service biométrique. Selon le P/APC, l’ensemble des documents de l’état civil y sont délivrés depuis l’année dernière. Toujours au niveau du siège de la mairie, le wali a reçu un exposé concernant le projet de réaménagement du chef-lieu municipal, qui comporte trois opérations (aménagement des routes, assainissement et éclairage public). Ce projet a été finalisé au mois de mars dernier et a nécessité une enveloppe de 12 millions de dinars. Au niveau du village Kechama, relevant de la même commune, l’étude pour la réalisation d’un réseau de distribution d’eau potable au profit de 400 foyers a été exposée. Selon le maire, l’étude en question a été validée et sera incluse dans le prochain PCD. Au niveau de la commune de Taguedit, le wali a reçu des explications à propos du projet de la ceinture oléicole au village de Zbara, sur la limite frontalière avec la wilaya de M’Sila. Selon le conservateur des forêts, ce projet a été inscrit en 2008 pour protéger toute la vallée de Bordj Okhriss de la désertification. La superficie exploitée dépasse les 190 hectares, selon la conservation des forêts. Au niveau de la commune de Hadjra Zergua, le wali s’est enquis de l’état d’avancement des travaux de raccordement de cette commune aux grands transferts d’eau potable via le barrage Tilesdit.
Oussama Khitouche

