l L’appel lancé par la coordination intersyndicale de l’Education nationale pour un débrayage de trois jours (19, 20 et 21 février en cours) a été massivement suivi sur l’ensemble du territoire de Béni Douala, puisqu’au premier jour de la grève, la majorité des établissements scolaires, tous cycles confondus, ont été paralysés.En effet, la quasi-totalité des travailleurs de l’éducation des Ath Douala ont le plus naturellement du monde adhéré à cette action de protestation, bravant de ce fait toutes les formes de sanctions qui en découleraient, d’autant plus que la justice avait tranché, la veille et sans surprise aucune, sur l’illégalité de ce mouvement de grève.Nos différentes sorties sur le terrain font ressortir une forte mobilisation autour du mot d’ordre de grève, même s’il faut admettre qu’il existe quelques rares écoles où le débrayage a été partiel, c’est le cas notamment au collège de Sidi-Messaoud. Pour le reste, et selon les propos recueillis auprès des grévistes, ces derniers se disent résolument convaincus de leur juste cause.
M. K.
… et suivi mitigé à Tizi Ghenif
l Le résultat du taux de suivi de la grève des travailleurs de l’éducation est mitigé au niveau de tous les établissements scolaires de la daïra de Tizi Ghenif.Si au chef-lieu de la commune de M’kira, les deux collèges et l’école primaire ont connu une paralysie totale, dans les autres écoles les enseignants n’étaient pas encore décidé s’ils devaient suivre le mouvement de grève ou pas, en cette première matinée des trois jours que durera cette contestation. A Tizi Ghenif un taux de suivi de 50% a été enregistré au lycée Ouarzeddine-Achour alors qu’au lycée d’enseignement polyvalent (LEP) les cours se poursuivent normalement. Pour les deux collèges Base 5 et Saïd-Boubagh, les collectifs des travailleurs pourraient donner dans les prochaines heures une suite favorable à l’arrêt des cours.AInsi, les enseignants qui sont pour leur grande majorité, adhérents au SETE/ Tizi Ouzou cautionnent les revendications de la Coordination des syndicats de l’éducation.
Essaïd N’Aït Kaci