L’APC rejette tout sur la SDC !

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« Nous avons même fermé l’APC pour exiger des autorités à dégager une enveloppe pour nous faire bénéficier de l’électricité. Les responsables locaux nous ont répondu qu’une somme de 112 millions de centimes était retenue pour ce projet. Cependant, depuis août dernier, on ne voit rien venir », nous apprend un habitant d’un pâté de maisons du village Imoulak, dépourvu de cette commodité. Dans cette commune rurale, selon les informations données par l’APC, deux mille nouvelles habitations, réalisées notamment dans le cadre de l’habitat rural, ne sont pas encore alimentées en courant électrique. Quant au problème soulevé par les habitants concernés par ce projet, le maire nous répond que l’APC a réglé l’enveloppe nécessaire pour raccorder ces habitations au réseau. « Notre responsabilité est dégagée. C’est à la Sonelgaz de lancer les démarches afin de que le projet soit lancé », précise le maire. Interrogé si d’autres opérations ont été retenues pour soulager les citoyens ne bénéficiant pas encore de cette commodité, il nous répond que des fiches techniques ont été déposées au niveau des services concernés (Direction des Mines et de l’Energie, Sonelagaz), mais sans qu’elles ne soient satisfaites dans leur globalité.  » Certaines ont été accordées. Il s’agit du hameau de Tazrout à Tamda Ali, Ath Amar Moussa, Afir et à Tifaou », précise-t-il. Effectivement, concernant les habitations de Tamda Ali, si aujourd’hui, ces familles résidant en zone éparse ne s’éclairent pas à la bougie, c’est parce que l’APC leur a permis de faire des branchements à partir du forage de Tamda Ali, désaffecté depuis des années. Mais, il serait plus pratique, de poursuivre le projet lancé à la fin des années 90, et abandonné suite à une opposition. D’ailleurs, les poteaux et les câbles ont été installés et il ne reste que la pose d’un transformateur. A entendre les autorités locales, cette situation est en passe d’être résolue. Tout de même, un effort devrait être fait pour que ces centaines d’habitations dont parlent les responsables locaux soient prises en charge. Mais, en raison des coupes budgétaires décidées par les hautes autorités, les concernés sont désespérés parce qu’ils savent que l’argent manque dans les caisses de l’Etat.

Amar Ouramdane

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