«Le permis électronique biométrique à points sera mis en service durant le premier trimestre 2017».
Cette annonce a été faite, hier matin, par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, en marge d’un séminaire sur les technologies de l’information et de la communication au service de la sécurité routière. Il a également indiqué que l’année prochaine verra la délivrance de la carte électronique d’immatriculation automobile (nouvelle carte grise) biométrique.
«La carte d’immatriculation électronique sera prête avant la fin de cette année et mise en service durant le premier trimestre 2017», a souligné M. Noureddine Bedoui, avant d’ajouter que «tout comme pour les individus, chaque véhicule sera doté d’un numéro identifiant national».
Ce numéro, expliquera le ministre, permettra d’éliminer les codes de wilaya sur les plaques d’immatriculation. Il permettra également de réduire la violence routière, ajoutera-t-il. «Nous travaillons d’ailleurs avec les Espagnols et les Français afin d’adapter notre arsenal juridique selon ce qui se fait ailleurs et lutter efficacement contre ce fléau de la violence routière», a-t-il encore expliqué.
Evoquant l’institution d’une délégation intersectorielle à la sécurité et à la prévention routière qui chapeautera la nouvelle politique de sécurité routière, M. Bedoui a souligné la nécessité de l’unification des efforts pour faire face aux accidents de la circulation routière qui occasionnent des milliers de victimes annuellement.
«Nous sommes déterminés à ce que l’année 2017 soit celle de la paix et de la sécurité routières, grâce à l’implication et la mobilisation de tous les acteurs, notamment la société civile, car c’est une question qui concerne tout le monde», a encore souligné le ministre.
Pour faire face au phénomène de la violence routière, le chargé des activités au Centre national de prévention et de sécurité routières, Ahmed Nait-El Hocine, a insisté sur la nécessité de la mise en place d’une stratégie gouvernementale, à travers la création d’une Délégation nationale chargée de la sécurité routière.
M. Nait El Hocine a souligné que cela contribuera à endiguer le phénomène des accidents de la route. Cette instance aura à charge, expliquera-t-il, de fixer la politique gouvernementale en la matière, ainsi que de sa mise en œuvre.
L.O.Challal