Sur 27 chambres régionales, 13 ne sont pas reconnues

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L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a organisée hier une conférence de presse concernant les chambres de commerce et d’industrie en Algérie, animée conjointement par le secrétaire général de l’union, M. Bounouar et leur invité, Ben Djaber Ibrahim, responsable de la chambre de commerce du Sahel et président du contrôle des importations au niveau des chambres de commerceLors de son intervention, Bounouar a mis en exergue la situation globale du commerce en Algérie, la collaboration et le rôle que joue l’organisation dans le développement économique en formant un trait d’union entre les industriels, les commerçants et les consommateurs. Vu l’état où en est actuellement le marché intérieur, le SG avancera que  » nous sommes en collaboration avec le ministre du Commerce pour organiser le marché intérieur de notre pays qui s’apprête à intégrer l’Organisation mondiale du commerce (OMC) « Par ailleurs, Ben Djaber Ibrahim a présenté un aperçu historique des chambres de commerce en Algérie qui couvrent à l’heure actuelle l’ensemble du territoire national. Ces chambres qui sont organisées en commissions depuis 1966 rencontrent divers problèmes, à savoir le financement qui est effectué essentiellement par les subventions de l’Etat et les cotisations des adhérents, et dans ce contexte, l’orateur indiquera que « les grandes entreprises ne font pas partie des chambres de commerce, les actions de ces chambres ne sont pas à la hauteur des aspirations des entreprises en Algérie ». Le même intervenant évoquera également le problème des taxes parafiscales qui est estimé à 1500 DA par an pour chaque commerçant, une somme qui, selon la loi de finance de 2003, doit être divisée en deux, 50% pour les régionales et l’autre moitié pour les chambres de commerce nationales. Il avancera que « nous sommes convaincus que ce taux n’est pas suffisant pour la chambre de commerce régionale ».Il ajoutera également qu’ »à l’heure actuelle la chambre de commerce régionale n’a rien reçu ».Chiffres à l’appui, il déclarera qu’ »il y a 1 72 000 registres en Algérie, dont 130 000 à Alger et sur les 27 chambres régionales existantes, 13 n’ont pas été reconnues ». Enfin, l’orateur fait appel aux opérateurs pour intégrer les chambres de commerce qui sont d’après lui « des outils extraordinaires pour le développement économique »

Wahiba Ait Youcef

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