Lors d’une conférence de presse, tenue hier au siège de l’union UGTA de la wilaya de Tizi-Ouzou, la coordination de la santé UGTA de la wilaya a fait un rappel des faits et exposé la situation qu’elle n’a cessé de dénoncer à travers plusieurs actions, notamment le sit-in observé la semaine dernière. D’emblée, le docteur Lounnas a mis en exergue les principales revendications figurant sur leur plateforme, «les contraintes imposées par le contrôleur financier, les vacations de 5 heures et les CDI». «Le CF est un organe de contrôle préalable, il est censé mettre fin à la mauvaise gestion et à la corruption dans les administrations publiques. Notre syndicat respecte les institutions de l’Etat, donc nous respectons aussi cet organe. Seulement, nous avons constaté des disparités dans le fonctionnement de ces CF. Un fonctionnement ambigu et c’est devenu un organe opaque, ségrégationniste et discriminatoire, notamment concernant la wilaya de Tizi-Ouzou», a-t-il indiqué. «Le CF échappe à tout contrôle, même à celui du premier magistrat de la wilaya», «la dernière fois, il a refusé de nous recevoir avec la presse car il avait des choses à cacher. Le CF devient bureaucratique, il appose son visa sur des situations irréelles dont nous avons beaucoup d’exemples sans les citer, alors qu’il a rejeté des projets bien fondés à cause d’une mauvaise lecture d’une instruction…». M. Yamrani rappellera lui que la grève cyclique de trois jours par semaine, observée par la coordination, a été gelée par souci de prise en charge des patients. Les différents intervenants ont réitéré leurs revendications, notamment celles qui concernent les vacataires non régularisés, les CDD, le problème des postes supérieurs non régularisés pour tous les corps, la prime de scolarité, la prime de contagion et la libération des fonctionnaires ayant opté pour la retraite anticipée avant le 31 octobre 2016. Pour conclure, ils informeront : «Les actions de protestation vont reprendre bientôt, nous n’allons pas baisser les bras. Si nous fermons les établissements, ça sera de leur faute. Une réunion des concernés sera organisée et déterminera la forme que prendra la prochaine action».
Kamela Haddoum.
