L’année universitaire 2015 – 2016 vient enfin de s’achever à la faculté des sciences économiques, où on est désormais au stade des délibérations. Une dernière étape qui consiste à afficher les résultats définitifs pour les admis et les non admis. Et pour cause, l’année précédente a été marquée par beaucoup de grèves et de protestations de la part des étudiants. La faculté des sciences économiques a connu un arrêt, de mi-février à la mi-mai, qui a failli la paralyser complètement. L’origine du conflit était un bras de fer qui a opposé les étudiants à l’administration de la faculté. Les évènements prendront une autre tournure avec la visite du professeur Tahar Hadjar, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le samedi 5 mars 2016, venu, alors, s’enquérir de l’avancement de certains chantiers et réalisations pédagogiques. Dans la foulée, celui-ci a reçu les représentants des étudiants et des enseignants et quelques membres du syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) qui ont exposé leurs revendications. Le ministre a, de ce fait, instruit les responsables de l’université d’ouvrir les portes du dialogue et de prendre en charge les revendications et les préoccupations de la communauté universitaire. Suite à cela, il s’est passé qu’une commission, composée de deux directeurs centraux et d’une inspectrice, arrive quelques jours plus tard pour entendre les différentes parties du conflit et tenter de désamorcer la situation. Travail accompli, celle-ci repart avec un rapport détaillé. Quelques semaines plus tard, des changements sont enregistrés au niveau de la direction de la faculté et petit à petit, la reprise s’est installée. Sauf que beaucoup de retard restait à rattraper ce qui a fait que la faculté des sciences économique et même d’autres touchées également par des grèves ont eu du mal à clôturer l’année universitaire 2015 – 2016.
A. D.