Le rêve fou de tout Amizour !

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L’équipe de l’US Oued Amizour continue sur sa bonne lancée en remportant, le week-end dernier, une troisième victoire consécutive, cette fois-ci à domicile face à l’IBKEK.

Cette victoire permet à l’équipe phare d’Amizour de grimper à la seconde place avec un point de retard sur les deux Co-leaders : l’US Béni Douala et le WR M’Sila. Profitant de cette trêve forcée, les camarades du capitaine Nacim Kheraz préparent activement leur périlleux déplacement à Ouargla. Un important rendez-vous face au CR Béni Thour où ils doivent éviter un faux pas. Les capés du duo Boussekine-Bounif auront forcément envie de réussir un résultat positif pour continuer sur une bonne lancée. En effet, le club phare d’Amizour est bien parti pour faire bonne figure, cette saison, sous la houlette de l’ambitieux staff composé du duo d’entraîneurs Boussekine-Bounif. Toutefois, la volonté et l’ambition à elles seules ne suffisent pas, et les dirigeants lancent un appel aux pouvoirs publics pour venir en aide à ce club, dont le but primordial pour cet exercice sera l’accession. Mais si tout est bien sur le plan technique au sein de cette troisième formation de la wilaya de Béjaïa, il n’en demeure pas moins que le souci majeur du président (voir entretien) est sans conteste relatif aux finances qui font grandement défaut au club à l’heure actuelle. Après avoir joué huit journées et totalisant quinze points, les camardes de Boukemacha sont en train de réaliser un excellent parcours. En effet, après huit journées seulement, ils totalisent quatre victoires, trois nuls et une défaite, occupant ainsi la seconde place à un seul point des deux co-leaders.

Club ambitieux, mais…

En effet, ayant tracé comme objectif l’accession en Ligue 2 professionnelle, les dirigeants de l’USOA, à leur tête le président Omar Oumbiche et son bras droit Laïd Milane, ne manquent, certes, pas d’ambitions, mais comme chaque saison, ils sont confrontés au problème financier. Et comme tout le monde le sait, un tel objectif demande d’énormes moyens financiers, ainsi que des efforts conjugués de tout un chacun que ce soit dirigeants, joueurs, supporters et autorités locales. Le vice-président, Laid Milane, un des fidèles de l’USOA, met surtout l’accent sur les lourdes charges dues aux longs déplacements que doit effectuer l’équipe. Plusieurs clubs du Sud figurent dans ce même palier, dont ceux d’Ouargla (CRBT, MBR, MCM). «Si certains clubs font leurs déplacements à Ouargla par avion, nous, en revanche et faute de moyens, sommes contraints d’effectuer ces déplacements par bus que nous louons. Ce sont des frais conséquents que le club a dû supporter. La subvention accordée par les instances locales ne couvre même pas un seul de ces déplacements», dira-t-il. «Nous souffrons de ces longs trajets et nous mettons pratiquement deux jours pour regagner nos bases», a indiqué notre interlocuteur, «sans l’aide de l’APC, de la DJS et du wali, nous ne serions pas en mesure de poursuivre le championnat amateur dans lequel nous entamons notre quatrième année consécutive, et avec beaucoup d’ambitions cette saison», a-t-il conclu.

Samy H.

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