Ils étaient nombreux, hier, les étudiants en pharmacie, à marcher vers la Direction de la Santé.
Tout au long du trajet, les étudiants criaient leur ras-le-bol : «Tous solidaires, les pharmaciens en colère !», «Nous demandons aux responsables des solutions à nos problèmes qui passent par des débouchés, des postes en graduation. «Nous demandons également l’ouverture des pharmacies privées !», tels sont les propos d’un étudiant en pharmacie. «Nous sommes huit départements au niveau national à faire grève et à marcher vers les sièges des DSP. Nos revendications sont simples : nous voulons plus de clarté dans la profession et les reformes qui doivent être à la mesure de nos aspirations», fera savoir un des marcheurs. Le nombre élevé de nouveaux étudiants en pharmacie, chaque année, pose problème car «les débouchés se font rares et les autorisations pour ouvrir des pharmacies privées le sont encore plus» Le nombre augmente d’année en année : «le nombre de 50 a été multiplié par trois ou quatre : 300 étudiants en 1ère année, 200 en 2ème année, 120 en 3ème année, 100 en 4ème année, 100 en 5ème et 90 en 6ème année.» Ce qui, pour notre interlocuteur, n’arrange pas les choses, notamment dans le monde du travail. Les étudiants se sont massés devant la DSP et une délégation de huit éléments a été reçue par le remplaçant du DSP qui était en sortie de travail avec le wali. Lors de cette réunion, une plateforme de revendications a été établie. Elle porte notamment sur l’augmentation du nombre de résidanats, la révision de la formule des installations des officines, la réduction du nombre de nouveaux étudiants en pharmacie pour garantir du travail pour tous les étudiants et futurs pharmaciens entre autres».
M A Tadjer

