La subdivision de l’agriculture de la daïra de Sidi Aïch organise mardi prochain, au niveau de l’INSFP de Maala, une journée sur la production laitière au profit des éleveurs de la région. Au programme de cette journée, plusieurs conférences seront données par des spécialistes de la nutrition, l’hygiène et du sevrage des veaux et des maladies touchant les cheptels. Ainsi, le Dr Saddek Saaoui, du groupe «SIM Sanders», développera le thème de la «nutrition et alimentation de la vache laitière». De son coté, le Dr Ayad Hanine, de l’université de Béjaïa, aura à faire un exposé détaillé sur «l’impact économique de la performance de reproduction du troupeau laitier». Dans l’après-midi, deux autres conférences ayant pour intitulés «hygiène et sevrage des veaux» et «brucellose» seront respectivement animées par les docteurs Mohand Cherif Mohand Amine du groupe «Fly», et Nadir Youcefi, de l’inspection vétérinaire de la wilaya de Bejaia. Cette manifestation, qui revêt un intérêt certain pour booster la production locale du lait de vache, intervient dans un contexte où la tension sur le lait en sachet a atteint son paroxysme aux quatre coins de la wilaya de Béjaïa, voire dans toutes les régions du pays. Il est à signaler que la collecte de lait dans la wilaya de Béjaïa est passée de 2,1 millions de litres, enregistrés en 2004, à près de 16 millions de litres ces dernières années. Cette évolution notable est le fruit des efforts déployés par tous les intervenants de la filière, selon les responsables des services agricoles de Béjaïa. La production laitière vient en deuxième position après l’oléiculture, vocation principale de la région, selon les termes du contrat de performance élaboré au titre du quinquennat 2010-2014 par la DSA. La wilaya de Béjaïa, qui comptait jusqu’à fin 2013 quelque 38.790 têtes bovines, dont 15.800 vaches laitières, a enregistré durant la même période une production laitière estimée à 45 millions de litres, soit un taux de 9% par rapport aux prévisions du contrat de performance tablant sur une quantité de 42 millions de litres. Quant à la culture fourragère, la production a atteint, en 2013, quelques 451.390 quintaux, alors que l’objectif était de 447.200 quintaux.
D. S.
