Les habitants du lotissement 5 Juillet implanté dans la localité de Tizi-Gheniff attendent depuis plus de trois décennies la régularisation de leurs propriétés.
« Nous interpellons le nouveau wali à inscrire dans son agenda notre cas qui n’a pu être réglé depuis des décennies. Trente-trois ans après avoir acquis nos terrains, nous n’avons pas encore d’actes de propriété, pourtant, toutes les réserves ont été levées », clamera haut et fort le président de l’association du lotissement « 5 juillet ». Notre interlocuteur rappellera que de nombreuses actions ont été menées par les résidents à ce sujet, mais rien n’est encore fait. « A chaque fois que nous demandons ces actes, on nous répond qu’il faudrait que le nouveau permis de lotir soit validé. Mais, on ne croit pas à cela parce que nos responsables évoquent toujours le cas des espaces verts qu’ils voudraient soit disant réserver pour des projets d’utilité publique », souligne le même président qui ajoute : «À chaque fois que nous approchons les responsables, ces derniers nous répondent que ces espaces verts ne devront pas être convoités par certains résidents mais qu’ils devront accueillir des projets, telles une salle de soins, une antenne administrative…» « Monsieur le wali, nous vous souhaitons la bienvenue dans notre wilaya et nous attendons à ce que vous ouvriez le dossier du lotissement « 5 juillet » qui est resté en suspens depuis des années », tel est l’appel du président de l’association du dit lotissement. Par ailleurs, les habitants de ce quartier résidentiel n’arrivent pas à comprendre comment des « montagnes » de tuf et des camions (semi-remorques) sont parqués devant l’entrée du CEM Said Boubaghla sans que personne ne daigne lever le petit doigt d’autant plus qu’ils participent à enlaidir cet environnement qui devrait être des plus saints. « Je vous assure que lorsqu’il y a du vent, nos assiettes se remplissent de poussière de tuf. On voit mal aussi comment laisser des enfants jouer dans l’aire de jeux réalisée à coup de millions de centimes juste à proximité de ces monticules de tuf », regrette un riverain. Comme lui, des parents d’élèves et des enseignants nous ont approchés pour lancer un appel non seulement en direction des autorités locales mais aussi des responsables de l’éducation nationale et par ricochet la direction de l’éducation de Tizi-Ouzou pour intervenir parce qu’aussi bien ces camions que ces monticules de tuf constituent des dangers pour les enfants scolarisés dans cet établissement. « Nous profitons de cette occasion pour interpeller le nouveau chef de daïra de revoir toutes les requêtes adressées à ce sujet ainsi que les PV signés entre l’administration et l’association à propos de tous ces désagréments », conclut M. Said Allel, en sa qualité de président de l’association du lotissement « 5 juillet ».
Amar Ouramdane

