Cela fait maintenant plus d'une année et demie que le projet de construction d'une polyclinique en contrebas des 60 logements LSP, sur la RN68, à la sortie de la ville, est à l'arrêt.
Pourtant, les travaux ont atteint un taux d’avancement satisfaisants quand on voit de loin cette structure. Pour certains, l’enveloppe qui lui a été allouée a été déjà consommée à cause du terrain accidenté sur lequel elle est bâtie alors que d’autres pensent simplement que le marché a été résilié avec l’entreprise. Une chose est sûre: ce projet risque de prendre encore beaucoup de retard. « Nous craignons que son enveloppe ne soit pas réévaluée de sitôt avec ces temps de disettes », estime une source proche du projet. En tout cas, tout le monde s’accorde à dire que cette structure sanitaire urge dans ce périmètre entouré de plusieurs quartiers, tel celui de l’abattoir qui ne cesse de s’étendre de façon tentaculaire parce qu’en plus des anciens immeubles, des lotissements y sont greffés sans oublier le projet de réalisation de logements de type LPP juste à côté. « L’ancienne polyclinique ne répond plus à la densité de la population de la ville qui s’élève à plus de vingt mille habitants sans compter les patients qui viennent des communes limitrophes. Trois polycliniques ne suffiront pas d’autant plus que dans les villages, le manque en salles de soins est remarquable », nous répond un membre du mouvement associatif qui souhaiterait qu’un recensement s’effectue parce que le phénomène de l’explosion démographique a repris ses dernières années. Les associations interpellent les responsables du secteur à réagir dans les plus brefs délais. « Nous espérons que nos appels soient entendus par les responsables à tous les niveaux afin que ce projet reprenne. C’est une nécessité pour garantir une meilleure couverture sanitaire aux citoyens », nous répond un autre membre d’une association de quartier. D’autre part, les citoyens des lotissements de la cité Belaouche Mohamed dont la population est estimée à plus de deux mille habitants attendent toujours que la salle de soins qui leur a été promise soit lancée. « Le choix de terrain a été fait, mais depuis, nous ne savons plus si une telle structure sanitaire était inscrite pour nos quartiers », nous dit un membre de l’une des associations concernées. En définitive, en dépit des restrictions budgétaires décidées au sommet de l’Etat, les projets déjà lancés devraient être menés à leur terme. Cela a été confirmé à maintes reprises par de hauts responsables.
Amar Ouramdane

