Des associations sociales et des jeunes bénévoles de la commune d’Ait-Smaïl en collaboration avec l’APC ont organisé une campagne de nettoyage des cimetières de la commune envahis par les mauvaises herbes et autres insalubrités, en proie aussi à des dégradations causées par les aléas climatiques. Par respect aux personnes décédées et enterrées dans ces cimetières, et aux familles qui se rendent régulièrement pour se recueillir sur les tombes de leurs proches, il a été nécessaire de procéder à ce genre d’action de salubrité publique. Offusqués de voir des tas de déchets et de sacs en plastique qui jonchent le sol à chaque fois qu’ils se rendent aux cimetières, les associations «Tim3iwena» du village Aghdir et Boumejber, l’association «Thagmat» du village de Tergregt et plusieurs groupes de bénévoles ont procédé au défrichement et au nettoyage des cimetières Oulman, Taourirth Oukerdja, Ighil-Lkbour, Tizi-Lwali, et celui de Talaata et Tizi Lekhmis. L’APC, quant à elle, a mis à la disposition des associations plus de 400 plants de pins et d’eucalyptus et a affecté quelques ouvriers pour participer à cette opération. Le but étant d’embellir un tant soit peu ces espaces et aussi de lutter contre les glissements de terrains qui menacent des parties de certains cimetières. Comme les cimetières dans cette commune n’appartiennent pas aux habous, aucun budget ne peut être alloué pour leur entretien. Ce rôle, désormais, repose entièrement sur le volontariat. Cependant, et de l’avis de tous, ces opérations de nettoyage ne doivent pas être circonstancielles, c’est-à-dire organisée uniquement à l’occasion de fêtes religieuses. Elles devraient être continuelles et suivies car c’est un devoir que doivent accomplir les vivants. Par ce geste, les organisateurs sont convaincus que cette action, de portée hautement citoyenne, contribuera à réduire sensiblement et de manière significative l’insalubrité régnante. Une action qui gagnerait à être renforcée par la participation active des citoyens car tout le monde est concerné par ces lieux ?
Saïd M.