Mieux vaut tard que jamais !

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Finalement, après une année et demie, l'affaissement survenu sur le CW4 reliant Draâ El-Mizan à Bounouh, juste à l'entrée du village Igarichène, est pris en charge.

Fort heureusement, une entreprise a été désignée pour y placer des gabions et éviter la coupure de ce chemin de wilaya si les pluies s’accentuaient dans les prochains jours d’autant plus que nous sommes aux portes de l’hiver. En effet, depuis avant-hier, les travaux ont été lancés à ce niveau. Selon une source proche de l’entreprise, sa réparation ne prendra pas beaucoup de temps. « Au plus tard dans une semaine, tout sera remis en place », nous confie notre source. Il est à rappeler qu’en raison de la qualité du terrain qui est argileux et mouvant, ce réseau routier refait de fond en comble depuis maintenant près de huit ans a subi plusieurs glissements. Le premier a eu lieu en 2012 presque à quelques centaines de mètres de celui en question et le plus important a été enregistré au niveau de Tizi-N’Chréa relevant de la commune de Bounouh. Par ailleurs, il nous a été donné de constater que l’asphalte a subi de nombreuses dégradations sur tout l’itinéraire de ce chemin long de plus d’une dizaine de kilomètres. « Il n’a pas tenu longtemps parce que les travaux ont été faits en quelque sorte à la va-vite. Pour que le bitume tienne comme il se doit, il faudrait qu’il y ait une bonne assise. Cette route traverse des terres agricoles. Le mouvement du sol est quasiment quotidien notamment lorsqu’il subit la charge des véhicules de gros tonnage », nous explique un ex ingénieur en retraite des Ponts-et-chaussées. Certes, la situation de cet axe routier n’est pas inquiétante, mais, il faudrait peut-être penser à sa rénovation avant qu’il ne se délabre encore davantage. Aussi bien les autorités des communes qu’il dessert que les usagers, tous souhaitent que les responsables du secteur des travaux publics l’inspectent pour décider des mesures à prendre. De leur côté, les propriétaires terriens dont des terres ont été annexées pour son élargissement interpellent toutes les autorités concernées à leur verser les indemnisations promises. « Nous attendons maintenant depuis près de huit ans. Nous avons saisi tous les walis qui se sont succédé à la tête de l’exécutif depuis 2011 à ce sujet, en vain. Nous rappelons à l’actuel wali qu’un arrêté existe à ce sujet mais il n’a pas été encore appliqué », nous apprend un représentant de l’une des ces familles expropriées.

Amar Ouramdane

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