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Pas trop prometteuse !

Pour cette saison oléicole, les oléiculteurs n’espèrent pas une récolte prolifique. Mais, tout de même, ils ont lancé la cueillette des olives. D’ailleurs, on voit sous les oliviers des dizaines de bâches étendues pour contenir le fruit. « La saison ne s’annonce pas prometteuse comme l’an dernier. Mais, nous arriverons quand même à satisfaire notre consommation. Les olives ne sont pas abondantes. Bon, il y a plusieurs facteurs à cela, notamment la sécheresse et une maladie qui a frappé aussi les oliviers. Vous savez, des quantités importantes sont tombées alors que les graines ne commençaient qu’à mûrir », nous répond cet oléiculteur rencontré sur le CW 04 en train de charger quelques sacs sur son tracteur. « C’est ce que nous avons ramassé durant trois jours, environ deux cents kilos. On a peur de les laisser sur place à cause des voleurs. On va les stocker dans un hangar tout près de notre habitation en attendant d’achever la récolte qui ne prendra pas longtemps et en attendant que les huileries ouvrent leurs portes », nous confie-t-il. Comme cet oléiculteur, nombreux sont ceux qui nous apprennent que la saison n’est pas bonne. Tout de même, il faut souligner que dans cette région dont une grande superficie est consacrée à cette filière, il est attendu quand même de récolter une assez bonne quantité. « Notre commune est semi-rurale. En montagne, c’est l’olivier qui domine. Au fil des jours, on aura une idée sur ce qui aura été ramassé. Cependant, je vous dirai que lorsque les grains ne sont pas abondants, les rendements sont souvent excellents », nous dit une source proche d’une huilerie connue dans la région. D’ailleurs, ce propriétaire se prépare déjà à mettre en marche les machines. « Nous n’allons pas tarder à ouvrir. Tout d’abord, on doit recevoir la récolte. Puis, on fera une analyse sur la manière d’organiser le travail. Moi, personnellement, je me déplace vers d’autres régions pour ramener les récoltes des autres. Il ne faudra pas quand même rater une saison », nous confie la même source. Pour le moment, la nouvelle huile n’est pas encore mise en vente. Les quantités restées de l’an dernier sont cédées jusqu’à sept cents dinars le litre. D’ailleurs, en dépit de ce prix fort, certains consommateurs s’en approvisionnent de peur que cette denrée ne flambe. Il faut donc attendre le début de la trituration du fruit pour avoir une idée exacte sur cette campagne qui vient d’être lancée dans toutes les communes limitrophes.

A. O.

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