La pression maintenue

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Les établissements scolaires sont restés paralysés par la grève des enseignants dans son deuxième jour. Le mot d’ordre de grève a été suivi par les enseignants des trois cycles confondus. Le primaire, le moyen et le secondaire ont tous adhéré à cette énième action décidée par l’intersyndicale de l’éducation. Au deuxième jour, les écoliers ont rebroussé chemin comme ils l’ont déjà fait hier.Après cette démonstration de force, les syndicats initiateurs du mouvement attendent un geste des pouvoirs publics.“La mobilisation massive des enseignants était un signe fort aux pouvoirs publics. Le taux de suivi avoisine les 90%, à présent on attend leur réponse”, a affirmé M. Osman du CLA. Pour sa part, Nouar Larbi du CNAPEST a affirmé que “les pouvoirs publics doivent à présent ouvrir des négociations avec l’intersyndicale de l’éducation, si la loi prévoit 20% de représentativité pour qu’un mouvement soit reconnu, même si le chiffre donné par le ministère de l’Education, de l’ordre de 24% est largement suffisant”, ajoutera-t-il.Concernant l’évolution de la situation au deuxième jour de la contestation, le représentant du CNAPEST a affirmé que d’autres établissements ont rejoint le mouvement de grève au deuxième jour. A Tipaza, le nombre de lycées à avoir répondu à l’appel était de 21 établissements au premier jour, pour passer à 22 le deuxième jour. Dans la wilaya de Tlemcen, le nombre est passé de 38 le premier jour à 43 au deuxième jour. Pour les initiateurs du mouvement cela ne fait que montrer le succès de l’action entreprise par les représentants du secteur de l’éducation déterminés à aller jusqu’à satisfaction de leurs revendications.

Naïma Boukella

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