56 cas de Sida enregistrés en 3 ans

Partager

Quelque 56 cas de Sida ont été enregistrés à Tizi-Ouzou durant la période allant de 2014 à 2016.

Le chiffre a été révélé, jeudi, par le Dr Chikaoui Kahina du service des maladies infectieuses du CHU Nedir Mohamed, s’exprimant à l’occasion de la journée mondiale du Sida. Sur les 56 cas enregistrés, figure une femme et un nouveau-né dont le virus est transmis par la mère, précise la même source. Ces malades sont pris en charge au niveau de ce même service. Le docteur Chikaoui Kahina saisira l’occasion pour rappeler qu’un centre de dépistage anonyme est ouvert au niveau des consultations spécialisées (Casoral), au profit des citoyens désirant vouloir se faire dépister, tout en précisant que le prélèvement se fait dans l’anonymat et que si le résultat est positif, la personne est orientée vers le service des maladies infectieuses où elle sera prise en charge. L’oratrice a tenu à apporter quelques précisions concernant ce mal du siècle. «On ne peut pas guérir une infection à VIH, mais on peut bien la traiter de manière à ne pas développer le sida. Il est important d’identifier d’éventuels symptômes après une situation à risque et de demander conseil. Un traitement commencé à temps permet de renforcer le système immunitaire et d’améliorer la santé», insistera-t-elle. Le sida ou syndrome d’immunodéficience acquise (en anglais Aids, Acquired Immunodeficiency Syndrome) est la conséquence tardive d’une infection par le VIH (virus d’immunodéficience humaine). «En cas de déficience du système immunitaire, les capacités de défense de l’organisme face aux agents pathogènes sont amoindries. A un stade avancé, l’immunodéficience peut conduire au développement de maladies graves, puis entraîner la mort. L’infection à VIH est incurable. Si l’on a contracté le virus, il est important de faire des contrôles médicaux réguliers afin de ne pas rater le moment adéquat pour commencer le traitement. Le VIH se traite à l’aide de médicaments antirétroviraux qui doivent être pris systématiquement chaque jour, et vraisemblablement la vie durant», commentera-t-elle.

Nadia Rahab

Partager