Le monoxyde de carbone, ce maudit gaz incolore, inodore et invisible ne cesse encore d’endeuiller de plus en plus de familles, particulièrement dans les milieux ruraux. Toutes les campagnes de sensibilisation menées surtout par les médias et quelques fois la Sonelgaz, pour prévenir contre ce genre d’accidents domestiques n’ont pas suffi à éviter de nouvelles tragédies liées à ce tragique phénomène. Dans la circonscription de Maâtkas, par exemple, on se souvient tous des victimes de cette macabre liste : un vieux couple d’émigrés de Cheurfa, un adolescent de Ait-Zaim, un handicapé du chef-lieu communal, un militaire de Boumahni… En effet, c’est surtout le chauffage par le biais de la combustion du gaz butane (réchaud) et aussi le chauffage au kanoun qui sont souvent à l’origine de drames familiaux. “Le chauffage à combustion dans une salle fermée est tout simplement une forme de suicide”, dira un père de famille qui s’est rabattu sur un autre moyen bien plus sûr, à savoir l’utilisation de radiateurs électriques, nonobstant le tarif de la facture qui en découlera. Il est aussi utile de rappeler que plusieurs cas ont échappé de justesse à une mort certaine, grâce à l’intervention de voisins. Plusieurs accidents de ce genre s’y sont déjà produits déjà cette année, mais heureusement sans faire de victimes. C’est dire enfin que la vigilance devrait être plus accrue, car ce gaz est incolore et inodore. On ne s’aperçoit du danger que lorsqu’il est trop tard. L’utilisation du gaz butane, et aussi maintenant du gaz naturel doit se faire exclusivement dans les salles et autres pièces aérées. Gare donc à toute forme de complaisance ou de laxisme !
C. A.
