Des eaux usées remontent dans les logements

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L’enfer des égouts et autres odeurs nauséabonde ne veulent décidément pas quitter la cité des «44 logements» de Souk El Had, chef-lieu de Yattafen. Si les dernières années ce n’était que la cité des «18 logements» qui empestait, été comme hiver, à cause des eaux usées des sanitaires des locataires qui stagnaient et stagnent toujours au niveau des regards, sous les balcons des résidents et dans la cave, ces derniers temps c’est toute la cité des «44 logements» qui respire ces mauvaises odeurs. Ainsi, vendredi dernier, bon nombre de locataires de ladite cité ont procédé au nettoyage de leurs logements, du fait qu’il y avait un rejet des eaux usées au niveau de leur sanitaire. Ce qui avait provoqué ces rejets serait le fait, selon certains, que les regards, conçus pour évacuer ces eaux, seraient plein à craquer et que la fosse sceptique serait aussi pleine. Un locataire d’un garage aurait sollicité les services de l’OPGI ces derniers jours, mais en vain. Ce n’est pas la première fois que les services de l’OPGI se déplacent à Souk El Had pour ce problème qui dure depuis au moins 10 années, «mais à chaque fois c’est la même chose. Ils viennent juste s’enquérir de la situation, en promettant de revenir et de trouver une solution, mais à ce jour rien n’a été fait», nous dira un citoyen. Les services de l’ONA s’étaient aussi déplacés à plusieurs reprises, et ont procédé à des opérations de nettoyage, mais la situation a juste été débloquée pour quelques jours, ou quelques semaines. La situation persiste, les odeurs nauséabondes sont toujours là les regards sont toujours bouchés, et pis encore, les eaux usées remontent vers les logements. Ainsi, les résidents sont pris entre les mauvaises odeurs et l’humidité. Ces eaux usées, en plus de dégager des mauvaises odeurs, attirent les moustiques qui transportent les microbes. Les autorités concernées n’ignorent sûrement pas que quatre mètres seulement séparent cet endroit infect d’une école primaire qui accueille tous les bambins du chef-lieu et de Souk El Djemaa. La solution serait la réalisation d’une mini station d’épuration, qui aurait même été demandée par l’APC, mais comme nous le dira un citoyen : «nos élus, et depuis longtemps doivent avoir le nez bouché pour ne rien sentir».

M Boudinar

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