L'association communale pour l'insertion des handicapés a organisé, avant-hier, à l'occasion de la célébration de la journée internationale du handicapé, une rencontre entre les handicapés et les responsables locaux.
C’était à la maison de jeunes Arezki Mansouri. Etaient présent Hocine Ameur, président de la commission sociale à l’APC et c’est M. Boualem Azrarak, président de ladite association qui a ouvert la séance en souhaitant la bienvenue aux invités. L’intervenant a mis l’accent, surtout, sur les problèmes rencontrés pour lancer l’unité de poterie qui attend depuis 2012. «Comme vous savez, nous avons obtenu une subvention de150 millions de centimes de la part du ministère de la solidarité nationale. En effet, toutes les machines ont été acquises. Malheureusement, nous n’avons pas de local. Certes, le chef de daïra nous a promis un local au niveau des locaux commerciaux dits du « Président » au lieu-dit Azoumbi, mais nous avons jugé que cet endroit n’est pas approprié. Nous lui préférons un local en dehors de la ville pour exécuter cette activité », a-t-il souligné devant l’assistance. Le second point abordé par le président de l’association est la prise en charge des handicapés dans le cadre de la distribution des logements sociaux. Pour cela, même si M. Boualem Azrarak ne demande pas un quota pour cette frange de la société, il a toutefois souhaité, qu’au moins dans chaque programme, qu’il y ait satisfaction de quatre à cinq demandes. Ce à quoi le représentant de l’APC répondra que la confection de la liste relève de la commission de daïra, et que le maire n’est qu’un membre de ladite commission. Néanmoins, il dira que cette doléance sera transmise à l’APC. Le problème d’accessibilité aux trottoirs, souvent squattés par les commerçants, a été le troisième point discuté lors de cette rencontre. «Il faudra prévoir des accès sur les trottoirs, et vers les édifices de l’Etat pour faciliter la tâche aux handicapés», a-t-il insisté. Les handicapés ont intervenu sur de nombreux problèmes qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne. C’est dire qu’en dépit des textes et des lois votés ici et là ces personnes à mobilité réduite ne sont pas sorties de l’auberge. Après une collation, le président de l’association et quelques représentants des handicapés se sont déplacés au niveau de la sûreté de daïra, où ils ont été reçus par les responsables de ce corps de sécurité. «Nous avons discuté de toutes les difficultés qu’endurent nos handicapés. Nous avons aussi passé en revue les accidents de la route qui font de plus en plus d’handicapés dans notre pays. En tout cas, nos hôtes ont pris acte et ont même souhaité que de telles rencontres soient multipliées entre les deux parties », a conclu M. Boualemn Azrarak, en souhaitant que d’ici le 14 mars prochain, journée nationale des personnes aux besoins spécifiques, certains problèmes soulevés auront trouvé des solutions.
Amar Ouramdane

