Il ne se passe pas un jour sans que l’on entende parler de violence dans nos stades. Cette fois-ci, elle a failli encore faire des victimes. Cela s’est passé au stade de l’OPOW de M’Sila qui a abrité le match au sommet de la 11e journée de la DNA, entre le WRM et l’USBD. En effet, avant le début de la rencontre, les joueurs et le staff technique ainsi que les dirigeants de la formation de Béni Douala furent surpris par un accueil électrique qui leur a été réservé par des supporters sans fois ni scrupules qui les ont attaqués. Heureusement qu’il n’y avait pas eu de blessés. «Dès notre arrivée au stade à 12h30, les supporters se sont pris à nous. Ils nous ont d’abord refusé de rentrer au stade, puis se sont mis à jeter toute sorte de projectiles, heureusement sans gravité, avant de passer à l’agression verbale et corporelle. Certains de nos joueurs ont été tabassés et ils ont eu très peur pour leur vie. D’ailleurs, même le président du CSA n’a pas été épargné. Ce qui nous a poussés à prendre la fuite vers le commissariat central. On est revenus au stade à 15h15, soit 15 minutes avant l’entame du match. On a vécu des moment très difficiles», dira le secrétaire général, M. Hocine Hamcha. Et de poursuivre : «malgré tout cela, nous nous sommes présentés au stade pour jouer le match. Les joueurs, la peur au ventre, n’avaient même pas le temps de s’échauffer, et devant une galerie surchauffées. Même dans de telles conditions, nos joueurs se sont défendu corps et âme. La première mi-temps s’est achevée sur un score du zéro à zéro. L’arbitre a été malmené durant toute la partie. Il a été même agressé. Il devrait arrêter la partie mais il ne l’a pas fait. Il a eu peur pour sa vie alors il a cédé. Pour rappel, cet arbitre, Droudi Atrous, c’est lui qui nous a achevés contre le RCK. On l’avait pourtant refusé mais encore une fois, ils nous l’ont envoyé spécialement pour nous abattre. Je dirais que si on avait gagné, personne ne s’en sortirait vivant». Pour conclure, notre interlocuteur s’interrogera : «Je me demande pourquoi toute cette haine envers nous, pourtant c’est la première fois de l’histoire que l’on joue face à cette équipe ?»
Samy H.