Que de manques à Tamellaht !

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La commune d’Ahnif, dont le chef-lieu est situé à 40 kms de Bouira, est composée d’une quinzaine de villages déshérités. L’enclavement des villages, à l’instar de ceux situés dans la région de Tamellaht, est pour beaucoup dans le sous-développement, qui « happe » cette localité laquelle a, pourtant, un sous-sol riche en gisements miniers, à l’instar du plâtre médical, du sel et du silicium. Malheureusement, seul le plâtre médical y est exploité. Néanmoins, il ne profite toujours pas à la commune, étant donné que les taxes sont perçues par la commune voisine d’El Adjiba, car l’usine est implantée sur son sol alors que le gisement se trouve au lieu-dit Amenhar, situé au Sud-ouest de la municipalité. Néanmoins, nonobstant cette situation peu reluisante, il y a cette lueur d’espoir d’un changement positif dans la région avec ce projet de raccordement au réseau du gaz de ville, dont les travaux sont en cours de réalisation, qui va toucher, en principe, toutes les localités de la commune. Quant à l’alimentation en eau potable, le problème est loin d’être réglé, en ce sens que plusieurs localités de la commune continuent à souffrir de la pénurie de ce précieux liquide. Le raccordement de cette région à la station de traitement des eaux du barrage de Tilesdit tarde à voir le jour. Dans le même sillage, il est à déplorer aussi ce sort peu amène réservé à certains équipements publics de base dans quelques villages de la commune, où ils demeurent, bizarrement, clos à la face des villageois qui ne demandent que leur mise en service. Si l’on commence par le village de Tikesraï, il y existe cette salle de soins, dont les portes restent closes depuis des années, sans profiter aux habitants. Ces derniers se voient contraints de se déplacer ailleurs (Chef-lieu d’Ahnif, M’chedallah,…) pour les soins et les consultations médicales. Et c’est la même situation qui prévaut dans le village d’Ighil Naït Ameur, où la salle de soins est fermée également. Pour leur part, les jeunes du village d’Ighrem, 5 kms d’Ahnif, ne profitent toujours pas de la maison de jeunes, étant donné qu’elle a été fermée depuis belle lurette, pour des raisons inconnues.

Y Samir

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