Un grand retard aux sciences juridiques

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Le département des sciences juridiques est le tout premier institut créé à Bouira au tout début des années 2000.

A sa création, ce département faisait partie de l’annexe de Bouira qui était encore rattachée à l’université de Boumerdès. Ces dernières années, ce département est confronté à une instabilité chronique en raison des grèves à répétition. Cette année par exemple, le retard accumulé à cause des nombreuses grèves observées à son niveau, dépasse les deux mois. Cette situation a plongé le département dans un désordre indescriptible. En effet, ce n’est que la semaine dernière que les services de l’administration ont affiché le planning des examens de rattrapage du second semestre de l’année passée. Il faut dire que les grèves décidées, au début de l’année universitaire en cours, par les différentes organisations, dont UGEL, UNEA et LNEA, ont atrocement affecté la réalisation du programme pédagogique dans les temps. Le département se trouve dans une situation des plus compliquées, car le début de ces examens de rattrapage a été planifié pour samedi dernier, soit le 10 décembre pour les étudiants de 2ème et 3ème années uniquement. Les étudiants des autres niveaux, quant à eux, n’ont entamé l’année universitaire 2016/2017 qu’en fin de novembre dernier. Chose qui suscite la colère de certains enseignants qui se disent «peu optimistes» quant au parachèvement du programme pédagogique de cette année. «Le désordre gagne du terrain et fera beaucoup de malheureux», regrette un enseignant du susmentionné département. A signaler que de nombreux étudiants semblent être pris en otages de ces actions de protestation. Des étudiants, dont ceux en fin de cycle, qui n’auront malheureusement pas la chance d’obtenir leurs diplômes dans les temps. Pour rappel, le département des sciences juridiques est le département le plus affecté de toute l’université par ces mouvements de grève. Des mouvements qui n’ont fait qu’empirer la situation dans laquelle il se trouvait, car les examens de tout un semestre de l’année universitaire écoulée ne se sont déroulés qu’au début de septembre passé.

Aziz Cheboub

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